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Stan Dewulf, ambitieux : «Un âge où je dois être leader»

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Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @AG2RCITROENTEAM

2024 s'annonce comme une année charnière pour Stan Dewulf. Le Belge de 25 ans va entamer sa quatrième saison chez AG2R Citroën Team - après avoir fait ses débuts professionnels en 2019 chez Lotto Dsnty - et sent que son heure est peut-être enfin arrivée. En effet, le pôle dédié aux Classiques Flandriennes s'est particulièrment étiolé à l'intersaison, avec les retraites de Greg Van Avermaert et Michael Schär, mais aussi le départ de Clément Venturini et le changement de rôle d'Oliver Naesen. De quoi aiguiser l'appétit du vainqueur des Boucles de l'Aulne 2021, qui se verrait bien endosser le rôle de leader sur les courses printanières. "Le noyau du printemps sera légèrement moins solide, notamment en termes de leaders. Je pense que je vais être un peu plus mis en avant. Il y aura plus d'opportunités pour moi et c'est à moi de les saisir", a déclaré le natif d'Alveringem sur Wielerflits.

Stan Dewulf a été formé chez la Lotto Dstny de Heulot

 

"Je suis à un âge où c'est une nécessité d'être leader"

"Je suis à un âge où c'est une nécessité d'être leader. Allez, nécessité est un grand mot. Mais c’est un âge où l’on peut se situer en tant que coureur. Après mes vacances, je reviendrai pour remplir ce rôle et essayer de terminer le plus haut possible dans les classiques", a clairement affirmé l'ambitieux Stan Dewulf, 18e de l'E3 Saxo Classic et 13e d'À Travers la Flandre au printemps 2023. De belles places d'honneur qui demandent encore à être améliorées. "Nous collectons beaucoup de données ces jours-ci, afin de voir quelles valeurs me manquent. C'est ensuite à moi de travailler là-dessus. Je ne suis pas surpris par mes données. Ce n'est pas mal, car je pense que j'ai définitivement progressé en termes de puissance".

"Il me manque juste un petit peu de puissance maximale. Ce sont des capacités comprises entre 30 et 90 secondes qui vous garantissent d'êtes là avec les meilleurs. Par exemple, j'étais très bon sur le Renewi Tour (16e du général final, ndlr), mais je ne l'étais tout simplement pas assez quand les groupe des huit meilleurs est parti. Il faut vraiment travailler. Le fait que vous ne pas vous satisfaire de ça rendra votre parcours complètement différent", a conclu le coureur belge.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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