Le nouveau pari dingo de François Pervis : «L'America's Cup 2024»

François Pervis en vélo et sur la route avec le skipper et navigateur Franck Cammas ! Et oui, c'est une petite séquence vidéo que vous pourrez retrouver uniquement sur Cyclism'Actu. Le tout pour vous annoncer le nouveau défi de "François le fou" ! Le Français, multiple médaillé en cyclisme sur piste, rejoint le défi français de la Coupe de l'America, Orient Express Racing Team, et son équipe Challenger composée d'un mixte de marins et d’athlètes de haut niveau venant d’horizons différents : les pilotes Quentin Delapierre et Kevin Peponnet, les régleurs Matthieu Vandame et Jason Saunders, la cellule énergie déjà composée des marins Olivier Herlédant, Tim Lapauw, du crossfitter Maxime Guyon, des rameurs Germain Chardin, Antoine Nougarede et des frères Verhoeven. Et une autre figure du sport français vient donc rejoindre le groupe en place, en la présence de François Pervis, qui intègre Orient Express Racing Team au poste de Cyclor (Cyclor : contraction des mots cycliste et sailor), à bord de l'AC75. Au micro de Cyclism'Actu, François Pervis est revenu sur ce nouveau défi qu'il se lance. Ce qui lui a permis d'expliquer plus en profondeur en quoi cette discipline consiste. "Je suis devenu un cyclor. C'est à dire un cycliste qui va pédaler sur un vélo dans une coque de bateau, un AC75, un voilier monocoque en carbone qui fait 26 mètres de long avec un mat de 21 mètres de haut et qui pèse à peu près 6 tonnes. Donc mon but sera de pédaler dans la coque, pour créer de l'énergie qui va être utilisée par le marin pour gérer à la fois les voiles et les foils. C'est un bateau qui peut aller jusqu'à 100 km/h, on l'appelle la Formule 1 des mers. Et je vais faire l'America's Cup. Je pense que ça sera mon dernier défi."

Des cyclistes pour délivrer des watts

La classe AC75 est une jauge de voiliers de régate monocoques à foils de 75 pieds (26 mètres) de long. Les spécificités de l’AC75, à bord duquel l’énergie n’est pas fournie par des machines mais par les hommes, font qu’il est nécessaire de compléter le quatuor de navigants (pilotes et régleurs) avec des cyclistes, des personnes qui ont la capacité de développer des watts sur l’intégralité d’une régate et au cours des manœuvres. En 2023 et jusqu’à la livraison de l’AC75, en cours de construction à Vannes, le groupe énergie, dont fait partie François Pervis, est focus sur sa préparation physique afin d’être prêt le Jour J. Le grand rendez-vous étant la 37e édition de l'America's Cup, qui aura lieu en 2024 (août à octobre).

François Pervis : "Je suis devenu un cyclor, un cycliste qui va pédaler dans une coque de bateau"

Au micro de Cyclism'Actu, François Pervis est revenu sur ce nouveau défi qu'il se lance. Ce qui lui a permis d'expliquer plus en profondeur en quoi cette discipline consiste. "Je suis devenu un cyclor. C'est à dire un cycliste qui va pédaler sur un vélo, dans une coque de bateau. En l'occurrence , ce sera un AC75, un voilier monocoque en carbone, qui fait 26 mètres de long, avec un mat de 21 mètres de haut et qui pèse à peu près 6 tonnes. Donc mon but sera de pédaler dans la coque, pour créer de l'énergie qui va être utilisée par le marin pour gérer à la fois les voiles et les foils. C'est un bateau qui peut aller jusqu'à 100 km/h, on l'appelle la Formule 1 des mers", explique-t-il.

"Je pense que ça sera mon dernier défi"

"Sur l'America's Cup, c'est des duels d'environ 20 minutes, donc les 4 cyclistes doivent fournir un effort en fonction de ce que les marins demandent, avec des sprints plus ou moins longs. En pédalant, on fait tourner une turbine et elle créer de l'énergie hydraulique, ce qui permet aux marins de gérer les voiles plus rapidement", poursuit François Pervis.

"C'est un peu un retour à mes premiers amours, avec des sprints, ce que j'avais laissé de côté avec mes tentatives de records avec le vélo couché caréné. Et ça va me faire du bien de découvrir un nouveau monde, un nouveau sport, donc une nouvelle aventure commence. Je pense que ça sera mon dernier défi, j'aurai 40 ans le jour de la finale. Ça fait 25 ans que je suis obnubilé par ma performance et j'ai aussi une famille à prendre soin", conclut-il.