Tim Wellens : «Ne pas sous-estimer la dernière étape»

Tim Wellens pourrait bien devenir l'homme le plus titré du Renewi Tour ce dimanche. Déjà co-détenteur du record de succès sur l'épreuve belgo-néerlandaise avec deux succès consécutifs en 2014 et 2015 - à égalité avec Edvald Boasson Hagen et José Ivan Guttierez -, le Belge de 32 ans a pris une sérieuse option pour remporter l'édition 2023 et réaliser le triplé. Déja excellent deuxième du contre-la-montre la veille derrière Joshua Tarling (INEOS Grenadiers), le coureur d'UAE Team Emirates a remis ça vendredi sur la 3e étape s'assimilant à un mini Tour des Flandres, n'étant devancé que par Mike Teunissen (Intermarché-Circus-Wanty) sur la ligne à Gerardsbergen. Même une crevaison lente dans les 30 derniers kms de course ne pouvait l'arrêter. "Je me sentais super bien. Après le premier passage sur le Muur j'ai dit à un coéquipier que j'avais les jambes pour gagner. Mais quand je suis parti après le Mur, j’ai eu l’impression d’avoir un pneu crevé", a-t-il réagi après l'arrivée.

"Il ne faut pas sous-estimer la dernière étape, car il y a encore du danger"

Impressionnant de puissance à un peu plus de 30 km de l'arrivée pour attaquer dans le Mur de Grammont et former le groupe de favoris qui est allé au bout, Wellens a ensuite hésité à s'arrêter pour réparer sa roue ou à continuer avec cette crevaison lente. Décidant d'aller au bout ainsi, le natif de Saint-Truiden n'a pas regretté son choix. "Heureusement, le liquide (Wellens roulait en tubeless) a réparé le pneu crevé, mais il y avait déjà un peu d'air perdu. J'ai hésité à changer, mais je savais que je ne reviendrais pas dans le premier groupe. En fin de compte, c'était le bon choix".

Désormais leader du général avec 24" d'avance sur son compatriote Yves Lampaert (Soudal Quick-Step) et 26" sur FLorian Vermeersch (Lotto Dstny), Wellens a fait le plus dur avant un weekend qui s'annonce moins difficile. "Je savais que le contre-la-montre allait être très important pour le classement général, donc j'ai vraiment travaillé dur là-dessus. Cela a payé. Demain, ce sera un sprint massif. Mais il ne faut pas sous-estimer la dernière étape, car il y a encore du danger. C'est un gros avantage que nous puissions prendre le départ de cette étape avec le maillot de leader".