Plapp : «Mon objectif, remporter une médaille d'or olympique»

Des débuts plus qu'encourageants ! Pour son entame de carrière dans le peloton professionnel, Luke Plapp (INEOS Grenadiers) réalise de belles performances : vainqueur de la course en ligne des championnats d'Australie et 12e de l'UAE Tour. De bons résultats qui confirment les attentes placées en lui après sa médaille d'argent obtenue sur le chrono des Mondiaux espoirs 2021. Le natif de Melbourne souhaite ainsi continuer sa progression au sein de la formation britannique. "Il n'y a pas de meilleure équipe pour progresser", explique-t-il à Cycling Weekly.

"Un jour, j'aimerais pouvoir jouer ma chance sur un Grand Tour"

"Ils m'ont aidé depuis mes débuts et sont même allés au-delà des choses auxquelles j'avais pensé en signant dans cette équipe, poursuit Luke Plapp. Il y a quelques coureurs dans l'équipe qui combinent piste et route, comme Ethan Hayter et Filippo Ganna. Un jour, j'aimerais pouvoir jouer ma chance sur un Grand Tour, mais je dois d'abord me concentrer sur des courses par étapes plus petites, des courses d'une journée et apprendre sur les épreuves européennes. Il va falloir un certain temps pour développer une certaine endurance."

Et s'il rêve de pouvoir, un jour, jouer sa carte personnelle sur un Grand Tour, le coureur d'INEOS Grenadiers garde tout de même un autre objectif dans un coin de sa tête : décrocher une médaille olympique en cyclisme sur piste. "Mon plus grand objectif est de remporter une médaille d'or olympique sur la piste. Cela pourrait être dans la poursuite par équipes ou le Madison, mais je veux la partager avec quelqu'un. Ce serait un rêve. Je vise Paris, Los Angeles et peut-être même Brisbane en 2032. Je veux que la piste fasse partie de mon histoire", déclare le coureur de 21 ans.

"Je ne veux pas que Ganna pense que je suis un mauvais coureur"

Au sein d'INEOS Grenadiers, le natif de Melbourne peut ainsi prendre exemple sur son partenaire Filippo Ganna, champion olympique et référence mondiale dans l'exercice chronométré. "J'ai eu la chair de poule en le regardant lors de la finale olympique de poursuite par équipes. C'était une performance humaine insensée. Savoir que je roule à ses côtés, ça me donne envie d'en faire plus à l'entraînement. Je ne veux pas qu'il pense que je suis un mauvais coureur. Le respect qu'il a dans le peloton est énorme", conclut le champion d'Australie sur route.