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Victoire Berteau, la 1ère Française : «C'est anecdotique»

Paris-Roubaix
Mis à jour le par Romain CAVALIER
Photo : Sports 59/62

Victoire Berteau (Cofidis), 17e et première Française de son premier Paris-Roubaix Femmes avec Zwift ce samedi - remporté par l'Italienne Elisa Longo Borghini (Trek-Segafredo) - s’est montré satisfaite de sa course à l’arrivée. Native de Lambres-lez-Douai, la Nordiste avait à cœur de briller sur ses terres et elle a pu compter sur le soutien du public pour réaliser cette solide performance. Très heureuse et détendue devant la presse, elle n’a pas manqué de plaisanter au micro de Sports 59/62. "Comme je termine première Française, on me doit à peu près 10 tonnes de bières !". Pour sa 1ère participation à Paris-Roubaix, Victoire Berteau a donc tout donné et a pris la 17e place de  'l’enfer du nord'. Avec Alana Castrique (20e), la Nordiste signe la meilleure performance dans une course World Tour pour la jeune équipe Cofidis. Cela contribue surtout à envisager l’avenir avec enthousiasme et détermination.

Victoire Berteau, 17e et 1ère Française de Paris-Roubaix


"On a représenté le maillot, notre bilan est plus que top"

Avec la performance de la Nordiste de 21 ans et celle de la Belge Alana Castrique (20e), la Cofidis a placé deux coureuses dans le top 20, ce qui est une excellente performance pour cette jeune équipe. "On a deux filles dans le groupe qui arrive pour la treizième place, donc c'est énorme. C'est notre meilleure place en WorldTour pour le moment. On a représenté le maillot, notre bilan est plus que top." Victoire Berteau a ensuite évoqué sa place de première Française, qu’elle juge anecdotique. "Ça ne veut pas dire grand-chose pour moi, je retiens juste la 17e place. Par exemple, Marie Le Net était dans mon groupe, mais elle a fait un gros travail pour Grace Brown, puis elle a crevé. Il faut aussi avoir de la chance."


"Mais il n’y a pas autant de monde qui me connaît !"

La Française est également revenue sur l’ambiance au bord de la route et le soutien qu’elle a reçu dans chacun des secteurs pavés. "J’entendais mon prénom partout, je ne comprenais pas, je me disais : 'mais il n’y a pas autant de monde qui me connaît !'. J’ai aussi vu deux fois ma mère sur le bord de la route, ça m’a remotivé, surtout que la seconde fois, c’était dans le Carrefour de l’Arbre, à un moment où je commençais à être dans le dur", se réjouissait celle qui va se consacrer cette semaine à la piste et la manche de Coupe des Nations de Glasgow. 

Publié le par Romain CAVALIER

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