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Laurenz Rex : «C'est clairement la course la plus folle»

Paris-Roubaix
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @ParisRoubaix

Comme chaque année, Paris-Roubaix réserve son lot de surprises. Parmi le top 10 de cette 120e édtion, la plus rapide de l'Histoire, Laurenz Rex est clairement l'une des révélations de cette course. Le coureur d'Intermarché-Circus-Wanty, âgé de 23 ans, réalise avec sa 9e place la plus belle performance de sa jeune carrière. Le vainqueur de la Dorpenomloop Rucphen en mars - son premier succès en Pro - confirme son amour des pavés, comme il l'avait laissé entrevoir depuis quelques années, avec notamment sa 21e place sur l'Enfer du Nord pour sa première participation en 2021. Une évolution logique pour ce jeune Belge germanophone qui vient du VTT. Il a exprimé tout son bonheur après la ligne d'arrivée. "C'est un truc que très peu de coureurs font ! Il faut beaucoup de chance, heureusement notre matériel est vraiment au top, on a eu aucun soucis. L'ambiance était incroyable, avec les gens qui te crient dessus, tu ne sens plus tes jambes. Paris-Roubaix est clairement la course la plus folle et ma préférée."

Laurenz Rex heureux après sa 9e place à Roubaix

 

"Avec Max Walscheid, on a donné tout ce qu'on avait"

La natif de Raeren poursuit en racontant sa superbe course. "J'ai craqué dans Mons-en-Pévèle, je n'ai pas pu tenir le rythme de Van der Poel. Ensuite, on a roulé ensemble avec (Max) Walscheid pendant 50 kilomètres, on a donné tout ce qu'on avait. On ne s'est pas posé de question, on s'est bien compris, on voulait arriver pour le top 10, et on est récompensé avec cette 9e place. Je savais que j'avais les jambes en début de course, toute la semaine je me sentais super bien. Après toute la malchance de notre équipe, notamment "Bini" (Girmay), Taco (van der Hoorn), Adrien (Petit) - qui est comme un grand frère pour moi et me soutient tellement -, je pense que c'est le plus beau cadeau que je pouvais leur faire", explique-t-il, euphorique mais fatigué. "Je suis vide, j'ai mal, j'ai envie de pleurer, rigoler, mais surtout d'aller dormir. C'est un sentiment incroyable", conclut-il.

Publié le par Arthur DE SMEDT

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