Cordon-Ragot : «Tout peut se passer dans la seconde»

Huitième l'an dernier, Audrey Cordon-Ragot (Trek-Segafredo) avait ainsi montré qu'elle était capable de rivaliser avec les meilleures sur Paris-Roubaix Femmes. Et ça tombe bien : la deuxième édition de la reine des Classiques a lieu ce samedi. L'ancienne championne de France espère réaliser une grosse performance, d'autant qu'elle a principalement axé sa saison sur l'Enfer du Nord. "C’est une course nerveuse, avec beaucoup de stress", explique-t-elle dans des propos rapportés par France Info.

"Paris-Roubaix, c’est une course très ouverte..."

"Tant qu’on n’est pas rentré sur les pavés, les 30, 40 premiers kilomètres sont extrêmement nerveux, poursuit la coureure de Trek-Segafredo. Il faut être aux aguets, éviter la chute. Paris-Roubaix, c’est une course très ouverte, où tout peut se passer dans la seconde. On peut être devant, et la seconde d’après être en train de chasser dans les voitures derrière. C’est peut-être la course où on peut avoir des vainqueurs inespérés." Audrey Cordon-Ragot en a également profité pour évoquer sa première participation l'an dernier.

"Je pense que si on avait voulu prouver qu’on était capable de courir sur les pavés, il n’y avait pas meilleur jour que ce jour-là. Tout était réuni. C’était les conditions parfaites pour asseoir le fait qu’on avait notre place sur Paris-Roubaix. Je pense qu’on était toutes émues, parce qu’on avait été au bout de cette quête du Paris-Roubaix, qui était importante pour nous. [...] On l’a partagé toutes ensembles, même si on n’était pas de la même équipe, on a toutes vécu le même sentiment", conclut celle qui espère revivre de belles émotions ce samedi.