Vasseur : «Une galère ? C'est peut-être un grand mot...»

Au briefing de cette 2e étape de Paris-Nice, les directeurs sportifs craignaient une journée piégeuse avec le vent de côté. La formation Cofidis n'a pas échappé aux chutes et aux cassures intervenues à cinquante kilomètres de l'arrivée. Face à la Jumbo-Visma de Primoz Roglic et INEOS Grenadiers d'Adam Yates, Guillaume Martin (64e) a limité la casse en concédant 1'30" sur la ligne d'arrivée à Orléans.

"On a plutôt bien limité la casse"

"Galère est peut-être un grand mot... C'était une journée difficile, on le savait, a commenté au micro de Cyclism'Actu, Cédric Vasseur après l'arrivée. C'était surement l'étape piège de Paris-Nice. On peut s'estimer heureux d'avoir bien limité la casse. On reste avec nos leaders dans la minute. C'est pas grand-chose avec les difficultés qui restent. On savait qu'il fallait être devant. Guillaume Martin a été pris dans une chute. Il a dû changer de vélo... Idem dans le final. On a plutôt bien limité la casse".

L'Espagnol Ion Izagirre a terminé devant Guillaume Martin, en terminant à 38" du groupe de tête. De quoi inverser les rôles pour les prochains jours ? Cédric Vasseur affirme que l'objectif reste le même pour Cofidis qui mise avec deux leaders. "Pour gagner, il faut avoir quelques secondes de retard pour avoir des bons de sortie. Les ambitions au général sont toujours présentes. Nous sommes pas là pour gagner Paris-Nice. On veut chercher un bon classement et on est là pour le faire. Demain [mardi] sera une étape différente. À partir de jeudi, ce sera un autre Paris-Nice", conclut-il.