Stéphane Goubert : «On a su provoquer le facteur chance !»

Avec deux de ses trois leaders classés à 39 secondes de Christophe Laporte (Team Jumbo-Visma) au classement général, la formation AG2R Citroën Team vit un début de Paris-Nice plutôt satisfaisant. Ben O'Connor et Clément Champoussin ont en effet passé sans encombres la 2e étape dantesque de lundi, ce qui leur permet de garder toutes leurs chances avant les journées décisives qui arrivent. Ce mardi matin, à Vierzon, Stéphane Goubert, le directeur sportif de l'équipe savoyarde - qui peut également se réjouir de voir Stan Dewulf avec le maillot blanc de meilleur jeune sur les épaules - s'est confié au micro de Cyclism'Actu.

"Beaucoup d'équipes étaient concentrées mais ont quand même perdu du temps"

"Tout va bien pour l'instant. On savait qu'hier (lundi), c'était dangereux avec les bordures. Beaucoup d'équipes étaient concentrées mais ont quand même perdu du temps. Il faut aussi avoir le facteur chance, et les garçons ont su le provoquer en étant agressifs dans le placement, ce qui a permis à Ben (O'Connor) et à Clément (Champoussin) d'être dans la première bordure. Aurélien (Paret-Peintre) aurait dû y être aussi, mais il a été gêné par trois chutes durant cette étape et il arrive dans le petit groupe juste derrière (à 38 secondes, ndlr). Ça aurait été vraiment très, très bien d'avoir nos trois grimpeurs dans le même temps que le vainqueur."

"Ben O'Connor était et reste notre leader pour le classement général"

Disposant de trois belles cartes pour le classement général, la formation AG2R Citroën Team aura assurément les moyens de peser sur la course dès que la route va s'élever, l'objectif étant de permettre à Ben O'Connor de décrocher le meilleur classement possible à la fin de la semaine. "Ben O'Connor était et reste notre leader pour le classement général, mais c'est toujours bien d'avoir plusieurs cartes. Ça permet de les brouiller et d'avoir des stratégies un peu décalées, même si Ben est le leader de l'équipe AG2R Citroën. Comment battre Jumbo-Visma ? On ne se pose pas trop la question pour l'instant. On sait qu'ils ont parfois des difficultés en fin de semaine sur les courses par étapes comme Paris-Nice, et on sait aussi que ce sont souvent les grosses équipes qui se battent elles-mêmes. On reste concentré sur nous-mêmes et on verra comment déjouer leurs plans avec les difficultés à venir", conclut l'Héraultais.