Roglic : «C'est toujours la plus dure la dernière étape...»

C'était bien le plus fort ! Sans avoir fait une démonstration, Primoz Roglic (Jumbo-Visma) s'est imposé sur l'étape-reine du 80e Paris-Nice, ce samedi, au sommet du col de Turini. Attaqué par ses concurrents dont Daniel Felipe Martinez (INEOS Grenadiers) et Simon Yates (Team BikeExchange), le Slovène n'a pas été mis en difficulté, gérant cette journée en patron. En bonne position pour remporter la Course au Soleil, avec plus de 40 secondes d'avance sur son dauphin à une étape de la fin, le coureur de 32 ans peut ainsi prendre sa revanche par rapport à la précédente édition où il avait perdu l'épreuve française lors de la dernière journée. Roglic est prévenu.

"C'était une étape difficile, mais j'avais les jambes"

"C’est bon de gagner au sommet d’une aussi longue ascension, en plus devant mon plus grand supporter, mon fils Lev. C’était une étape difficile, avec un gros rythme dès le début. Mais j’avais les jambes. Donc j’ai pu suivre les autres quand ils ont attaqué. Mais la dernière étape est toujours la plus dure. J’ai vu que la montée au col d’Eze ne se faisait plus de la même manière et c’est toujours impressionnant quand on se retrouve face à une pente aussi raide. Mais j’espère qu’en arrivant là-bas, je serai encore bien", a expliqué Primoz Roglic après l'arrivée.