Pierre Latour : «J'ai travaillé les descentes, ça va mieux»

Pierre Latour, pour sa deuxième saison chez TotalEnergies, semble rebondir : 4e de l'Étoile de Bessèges et 5e du Tour de la Provence en début d'année, le Français est sorti indemne des deux premières étapes piégeuses de Paris-Nice. Il est actuellement 4e du classement général provisoire, à 36 secondes du maillot jaune de Christophe Laporte (Jumbo Visma). Avant le départ de la troisième étape qui semble très ouverte, il s'est confié sur sa course et sur l'évolution de sa carrière.

"Le final va être punchy et il faudra être vigilant"

"Pour le moment tout se passe bien, apprécie Pierre Latour, après il reste beaucoup d'étapes et tout peut se passer sur Paris-Nice, donc on prend au jour le jour et on verra. [Sur cette troisième étape] le final va être un peu punchy et il faudra être vigilant, ce sont des routes un peu râpeuses comme au Limousin, donc il peut se passer des choses. Je ne connais pas trop le parcours, je n'ai jamais fait le Tour du Limousin mais j'en ai entendu parler, comme quoi c'est dur ! Tout va bien depuis le début de la saison donc ça ne devrait pas changer du jour au lendemain, on profite de la forme. Maintenant c'est plus facile, ça fait déjà plus d'un an [que je suis dans cette équipe], j'ai des repères".

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"C'est plus facile... j'ai des repères !"

Lorsqu'on lui demande comment il peut renverser la Jumbo Visma, qui fait un excellent début de Paris-Nice en monopolisant les trois premières places du classement général provisoire, le leader de TotalEnergies semble légèrement démuni : "Tout le monde peut avoir un jour sans ! Après je ne sais pas, peut-être qu'il faut partir de loin pour ceux qui en ont les jambes, et les surprendre".

Enfin, Pierre Latour s'est confié sur sa progression dans les descentes qui restent sa bête noire : "Les descentes ça va mieux, après on peut toujours progresser, mais c'est mieux par rapport à avant. Avec un préparateur mental, j'ai beaucoup essayé de me rassurer sur le fait que j'ai su descendre à un moment donné et aussi la confiance dans le matériel, petit à petit ça revient mais il faut le temps..."