Nibali : «Déçu de ne pas avoir remporté Liège-Bastogne-Liège...»

Il fait partie des nombreux coureurs qui ont pris leur retraite à l'issue de la saison 2022. Au terme d'une carrière riche, avec notamment quatre Grands tours et trois Monuments, Vincenzo Nibali a marqué le cyclisme moderne de son empreinte. Pourtant, le Requin de Messine voulait remporter une autre course prestigieuse. "J'ai beaucoup aimé Liège-Bastogne-Liège et je suis un peu déçu de ne pas l’avoir gagné, je suis passé très près mais ce n’est pas grave, il faut aussi savoir être satisfait dans la vie", explique-t-il à Gianluca Suardi de Global Cycling Network. L'ancien coureur d'Astana Qazaqstan Team n'a également rien gagné sous le maillot de la Squadra Azzura même s'il est passé proche de la consécration lors des Mondiaux à Florence en 2013 mais également à l'occasion des Jeux olympiques de Rio en 2016 : "Je suis arrivé à ces deux courses dans une forme extraordinaire, mais à Florence, c’était une journée difficile avec des routes très glissantes, alors qu’à Rio nous savons tous comment ça s’est passé."

Ciccone, Tiberi... qui pour prendre la suite de Vincenzo Nibali ?

Il y a quelques années, on se posait des questions sur l'avenir du cyclisme ibérique concernant les Grands tours. C'est désormais de l'autre côté des Alpes où l'on peut avoir de sérieux doutes pour voir une victoire italienne sur une épreuve de trois semaines. Il faut dire que l'Italie se trouve un peu démunie dans ce domaine avec la retraite de Vincenzo Nibali qui a porté haut les couleurs italiennes sur les Grands tours pendant près de douze ans : deux Giro (2013 et 2016), un Tour de France (2014) et une Vuelta (2010). Mais qui pour prendre sa succession ? La question mérite d'être posée. Les candidats ne se bousculent pas au portillon malgré quelques bons coureurs comme Giulio Ciccone (28 ans / Trek-Segafredo) ou des jeunes prometteurs tels qu'Antonio Tiberi (21 ans / Trek-Segafredo) ou Andrea Bagioli (23 ans / Quick-Step Alpha Vinyl Team). Inquiétant ?