Nairo Quintana : «La vie continue... et il faut aller de l'avant»

Malgré son optimisme et ses arguments, Nairo Quintana n'a pas réussi à convaincre le Tribunal arbitral du sport (TAS) de son innocence et a donc définitivement perdu sa sixième place acquise de haute lutte en juillet dernier sur les routes du Tour de France 2022. Contrôlé positif au Tramadol à deux reprises, le grimpeur colombien a toujours nié avoir pris cette substance dont l'usage est interdit en compétition... et ce n'est pas le verdict du TAS rendu jeudi qui va lui faire changer sa ligne de conduite. "J'ai de nombreuses raisons de ne pas prendre ce produit et je ne l'ai pas pris", redit l'ancien coureur de la Team Arkéa-Samsic dans une vidéo réalisée après qu'il a appris sa disqualification définitive du Tour et diffusée par EsCiclismo.

"La vie continue et il faut aller de l'avant"

"Malheureusement, la décision n'a pas été bonne pour moi et je suis triste de le dire. Mais je suis aussi fier de dire que j'ai subi plus de 300 contrôles antidopage dans ma carrrière et que je n'ai jamais connu de problèmes de dopage. Je vous raconterai tout plus tard, comment cela s'est passé, comment nous avons présenté notre défense et pourquoi le TAS ne l'a pas jugée valable", ajoute Nairo Quintana, dont l'avenir s'est considérablement obscurci depuis la parution de cette affaire. "La vie continue et il faut aller de l'avant. J'ai une belle famille et de grands amis qui me soutiennent, je les remercie pour cela. Nous nous reverrons bientôt", conclut celui qui va devoir se trouver une nouvelle équipe pour 2023 puisque, rappelons-le, il n'est pas suspendu par l'Union cycliste Internationale (UCI) et peut continuer à exercer son métier.

Le TAS a suivi l'UCI sur le cas Nairo Quintana

Le sort de Nairo Quintana est désormais scellé : le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté ce jeudi l’appel du Colombien et confirmé la décision de l’Union cycliste internationale (UCI) prononçant sa disqualification de la Grande Boucle 2022, alors qu'il avait initialement pris la 6e place. La juridiction sportive a estimé, selon son communiqué, que la présence de tramadol dans le sang du grimpeur de 32 ans, qui s'était classé sixième de la Grande Boucle, suffisait à justifier la sanction infligée par l'UCI le 17 août. L’ex-coureur d’Arkéa-Samsic reste ainsi disqualifié pour avoir été testé positif au tramadol, un anti-douleur, et reconnu coupable d’une infraction médicale relative à l’interdiction d’usage du tramadol en compétition. Un gros coup dur pour l'ancien vainqueur du Giro qui est actuellement sans équipe pour la saison prochaine puisqu'il ne fait plus partie de la formation Arkéa-Samsic.