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Paul Penhoët relativise : «Une course qui nous servira»

Mondiaux - U23
Mis à jour le par Arthur De SMEDT
Photo : @Cyclismactu / @FFCyclisme

Alors qu'on attendait très haut Romain Grégoire sur la course en ligne Espoirs des championnats du monde, c'est finalement Paul Penhoët - son coéquipier de La Conti Groupama-FDJ - qui a terminé 8e et premier Français ce vendredi à Wollongong. Piégé par le duo formé par le nouveau champion du monde U23 Yevgeniy Fedorov (Kazakhstan / Astana Qazaqstan Team) et son dauphin Mathias Vacek (République Tchèque / Trek-Segafredo) dans le final, l'équipe de France n'a pas réussi à faire la différence dans l'ultime bosse du circuit et s'en est donc remise à son sprinteur. En forme pour accompagner les meilleurs sur ce parcours difficile mais un peu juste pour venir chercher le bronze à l'arrivée, Paul Penhoët est revenu sur cette journée et ce résultat décevant pour la jeune garde tricolore.

Le Kazakh Fedorov champion du monde, Paul Penhoët 8e

 

"On a pas réussi à faire ce qu'on voulait faire collectivement, c'est une déception"

"On avait tous de moyennes sensations en début de course. Personnellement, je me suis senti vraiment bien aux trois quarts de la course. J'ai peut-être fait l'erreur de trop en faire dans les bosses. Dans le dernier tour, ça a été plus compliqué. Je me suis vraiment accroché au mental. Bastien (Tronchon) est vraiment déçu car il se sentait bien. Il a un peu hésité à attaquer plus tôt dans le final, il aurait pu rentrer sur le duo à l'avant. On a pas réussi à faire ce qu'on voulait faire collectivement, c'est une déception. On avait une tactique pour Romain (Grégoire), mais il ne se sentait pas super bien, donc on a tenté autre chose, mais ça n'a pas suffit malheureusement", a-t-il d'abord regretté, avant de revenir sur son final.

"Une fois que je suis rentré dans la descente, Romain s'est mis directement à rouler, puis Bastien a repris le manche à 1,5 kilomètre. J'ai lancé le sprint très tôt, avec le vent de dos on arrivait vite. C'était un sprint à l'usure, un peu trop long pour moi, je me suis écrasé dans les dernier mètres", a expliqué Paul Penhoët, qui préfèrait malgré tout positiver après l'arrivée. "J'en retiens le positif, on ne va pas broyer du noir. On a pu apprendre à gérer le décalage horaire, ça nous servira pour notre carrière. Il y a des bonnes choses à retenir, même si on finit la course sur une déception".

Publié le par Arthur De SMEDT

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