Mathieu van der Poel : «Si je ne me sentais pas en forme...»

Alors que les Mondiaux de Wollongong (18-25 septembre) débuteront ce dimanche par le contre-la-montre Hommes, les ambitions des uns et des autres se précisent. Après ses voisins belges Wout Van Aert et Remco Evenepoel, c'est au tour de Mathieu Van der Poel de faire un point sur sa situation avant de pouvoir conquérir un maillot arc-en-ciel qui trotte dans un coin de sa tête. Après un Tour de France compliqué, qu'il a quitté au cours de la 11e étape, le petit fils de Raymond Poulidor s'est rassuré en remportant le Grand Prix de Wallonie il y a deux jours. Le média Het Nieuwsblad a relayé ses déclarations. 

"Si je ne me sentais pas en forme, je n'irais pas"

Le Néerlandais est d'abord revenu sur sa forme actuelle : "La dernière semaine s'est très bien passée. Si je ne me sentais pas en forme, je n'irai pas. Je pense que le parcours est un peu moins difficile qu'à Imola. même si la dernière montée du circuit (le Mont Pleasant, ndlr) est plus raide que ce à quoi on est habitué, avec des passages à 24%. J'avais le choix entre faire les Mondiaux et les classiques italiennes, comme le fait Mads Pedersen. Je pense que beaucoup de coureurs ont hésité à venir en Australie."

"Je vais faire le relais mixte avec Annemiek Van Vleuten"

Il a ensuite détaillé son programme : "Je vais participer à la Primus Classic samedi et je partirai pour un voyage de 25h à l'issue de cette course. Je l'ai déjà fait une fois, ça n'arrive pas souvent. Je vais être fatigué mais je vais avoir une journée entière de repos ensuite. Je vais faire le relais mixte avec Annemiek Van Vleuten mercredi. Je ne sais pas s'il existe une préparation idéale. Je ne pense pas que ces courses au Canada soient mieux que les petites classiques belges que j'ai faites."

"Après le Giro, j'ai fait une erreur"

Il est également revenu sur sa saison tronquée : "Le Tour n'était qu'un revers. J'ai bien récupéré après ça. J'ai recommencé à m'entraîner dur en Espagne. Je me suis d'abord reposé un peu. Il était mentalement nécessaire de faire une pause. Cela reste un peu un point d'interrogation, mais je pense que c'est surtout dû à l'enchaînement avec le Giro où j'ai disputé une étape en altitude où je ne me sentais pas très bien et je m'entraînais trop dur. Je pense qu'après le Giro j'ai fait une erreur en ne touchant pas mon vélo longtemps. C'était très difficile de repartir."