Bryan Coquard : «Milan-San Remo me fait rêver...»

Bryan Coquard peut-il rejoindre la liste des Français vainqueurs de Milan-San Remo ? Leader de la formation Cofidis, le natif de Saint-Nazaire, qui compte un succès en 2023 - une étape du Santos Tour Down Under -, se montre confiant avant La "Classicissima" (la Classique des classiques). "Milan-San Remo pour moi, c'est mythique, l'une des plus belles course de l'année. Cette course me fait rêver depuis que je suis gamin. C'est en étant honnête, le Monument qui me correspond le mieux sur lequel je pourrais faire un résultat un jour. Sur les autres, ça me parait plutôt irréalisable. C'est jamais une course facile à lire, toujours indécise", explique le coureur de 30 ans à son équipe.

"Pour ma part, ce sera l'objectif de m'accrocher le plus longtemps possible"

"Il y a beaucoup de coureurs qui peuvent tirer leur épingle du jeu et réussir à l'emporter, poursuit le pensionnaire de Cofidis. Pour ma part, ce sera l'objectif de m'accrocher le plus longtemps possible en apprenant de mes erreurs de placement de l'an dernier. On imagine UAE Team Emirates mettre un gros tempo pour durcir dans le Cipressa. Ce sera là le moment important pour moi, après ce sera les jambes. Je me sens plutôt bien, j'ai bien récupéré de Paris-Nice sans laisser le corps trop en "vacances" et trop au repos. Je suis plutôt excité avec beaucoup d'envie pour Milan-San Remo. J'espère y faire une très belle course."

De Lucien Petit-Breton à Alaphilippe... les Français à San Remo !

Cinq podiums sur les six dernières éditions, dont deux victoires avec Arnaud Démare en 2016 et Julian Alaphilippe en 2019... Autant dire que la Primavera a une saveur un peu plus française ces dernières années. Après une disette de 21 ans (Laurent Jalabert en 1995), les coureurs tricolores possèdent désormais le profil pour remporter la plus longue course professionnelle du monde : Milan-San Remo. Quid de l'édition 2023 ? Ce samedi 18 mars, les Français seront une nouvelle fois attendus sur les différents Capi, la Cipressa, le Poggio et bien évidemment à l'arrivée jugée traditionnellement sur la Via Roma de San Remo. Comment expliquer cette réussite sur La "Classicissima", alors que la France peine à gagner de l'autre côté des Alpes (un succès sur les Strade Bianche ou aucune victoire finale sur Tirreno-Adriatico) ? Cyclism'Actu vous retrace l'histoire des Français sur l'épreuve transalpine.