Arnaud Démare : «Notre course dépendra des autres»

Comme d'habitude, on se demande si on assistera à une arrivée massive à San Remo. Les purs sprinteurs ont en tout cas fait le déplacement. Dernier vainqueur au sprint, le Français Arnaud Démare (Groupama-FDJ), lauréat en 2016, sera notamment au départ. "Il y a toujours une atmosphère particulière avant de participer à Milan-San Remo. À la veille de cette course, on sait où on va. L'excitation commence à monter. Je suis toujours dans le même état d'esprit, surtout au niveau physique après Paris-Nice. La récupération a été courte, mais je pense que ça va le faire physiquement. [...] Notre course va clairement dépendre des autres. Mon but sera d'essayer de suivre", explique le Picard en conférence de presse, ce vendredi.

Arnaud Démare en chef de file pour la Groupama-FDJ !

Vainqueur de La "Classicissima" (la Classique des classiques) en 2016, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) fait partie des outsiders à la victoire sur Milan-San Remo, ce samedi 18 mars. Toujours à la recherche d'un premier succès en 2023, l'ancien champion de France pourra tout de même s'appuyer sur sa grande expérience de la course italienne - ce sera sa onzième participation -, même si le Picard ne sera pas l'unique carte de sa formation. Kevin Geniets, Rudy Molard et Quentin Pacher pourraient jouer leur carte personnelle en fonction des différents scénarios. L'ancien champion de Lituanie Ignatas Konovalovas, Miles Scotson et Jake Stewart complètent cette sélection.

Milan-San Remo - Les Français à San Remo... Jalabert, Démare, Alaphilippe !

Cinq podiums sur les six dernières éditions, dont deux victoires avec Arnaud Démare en 2016 et Julian Alaphilippe en 2019... Autant dire que la Primavera a une saveur un peu plus française ces dernières années. Après une disette de 21 ans (Laurent Jalabert en 1995), les coureurs tricolores possèdent désormais le profil pour remporter la plus longue course professionnelle du monde : Milan-San Remo. Quid de l'édition 2023 ? Ce samedi 18 mars, les Français seront une nouvelle fois attendus sur les différents Capi, la Cipressa, le Poggio et bien évidemment à l'arrivée jugée traditionnellement sur la Via Roma de San Remo. Comment expliquer cette réussite sur La "Classicissima", alors que la France peine à gagner de l'autre côté des Alpes (un succès sur les Strade Bianche ou aucune victoire finale sur Tirreno-Adriatico) ? Cyclism'Actu vous retrace l'histoire des Français sur l'épreuve transalpine.