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Michel Ries : «Emmener mes leaders, ça correspond à mes qualités»

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Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @Arkea_Samsic

Arrivé en 2022 au sein de la Team Arkéa-Samsic, Michel Ries a montré ces derniers mois qu'il avait un beau potentiel. À l'aise dès que la route s'élève, le Luxembourgeois de 24 ans a notamment réalisé un beau mois de juin, que ce soit sur les courses d'un jour (9e de la Mercan'Tour Classic Alpes-Maritimes et du Tour des Apennins, 13e du Mont Ventoux Dénivelé Challenges) ou sur une épreuve par étapes comme La Route d'Occitanie - La Dépêche du Midi (12e du classement général après avoir fini 10e de l'étape reine). Des résultats encourageants, obtenus de surcroît après une opération de l'artère iliaque survenue en début d'année, et qui le motivent avant d'attaquer la nouvelle saison.

Emmanuel Hubert, le patron de l'équipe de Michel Ries

 

"Je vois mon rôle comme celui d’un dernier homme en haute montagne"

L'ancien coureur de la Trek-Segafredo s'est confié dans une interview accordée au journal Le Quotidien. "J’espère avoir un bon niveau général et réaliser une belle progression par rapport à la saison 2022. C’est important pour moi d’arriver à réaliser une saison régulière sans trop de problèmes. J’ai connu des soucis de santé en 2022. Le premier but, c’est de faire une saison complète et d’être en meilleure forme possible sur les courses importantes." Ayant désormais identifié quel coureur il était - "je suis un grimpeur, c’est clair" - Michel Ries a évoqué la place qu'il se voit occuper au sein de la Team Arkéa-Samsic.

"J’aimerais pouvoir épauler nos leaders, comme Warren Barguil, sur les plus grandes courses. Je vois mon rôle comme celui d’un dernier homme en haute montagne, je veux rester le plus longtemps avec eux pour les aider. Après, il y a des possibilités pour que je me retrouve en échappée afin de tenter de jouer la gagne de temps à autre [...] Globalement, j’aime bien emmener mes leaders et cela correspond assez bien à mes qualités. Je ne suis pas assez explosif pour jouer la gagne dans le final lorsqu’il y a de grandes accélérations, mais j’arrive à faire de longs tempos", explique le double vice-champion du Luxembourg du contre-la-montre (2021 et 2022).

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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