Maxime Chevalier restera Glaz pour au moins deux saisons de plus

Passé professionel sous les couleurs des Men in Glaz de Jérôme Pineau à 20 ans en février 2020, l'ancien vététiste Maxime Chevalier a prolongé l'aventure au sein de la formation qui abrite également Pierre Rolland ou encore Luca Mozzato. Le grimpeur de Saint-Nazaire y a notamment disputé le Tour de France 2020 et 2021, qu'il a tous les deux terminés. Plus récemment, le Pontchâtelains a terminé 20e du classement général du Tour d'Allemagne, remporté par Adam Yates (INEOS Grenadiers), alors qu'il se classait 8e de l'épreuve parmi les coureurs de moins de 25 ans. Agé désormais de 23 ans, celui qui n'a pas été épargné par les blessures cette saison a tout de même disputé et conclu les quelques Tour des Alpes, La Route d'Occitanie, le Tour de Wallonie, le Tour de l'Ain et autre Tour du Limousin.

"Un jour, avec une petite étoile au-dessus de la tête..."

"Le saut entre le monde amateur et le monde professionnel n’est pas anodin et il a fallu le digérer. A Loudéac, je faisais du vélo en parallèle de mes études. D’un seul coup, il m’a fallu passer de 20 000 à 30 000 km de vélo par an, participer à des courses World Tour et découvrir le Tour. J’y ai pris du plaisir mais ce fut aussi pas mal de souffrance. Au moins, cela m’a permis d’être dans le grand bain et je sais exactement la marche qu’il me reste à franchir pour, un jour, tirer mon épingle du jeu à ce niveau-là. Le travail finit toujours par payer et je sais que le métier de coureur cycliste professionnel requiert un investissement total, même si j’ai appris qu’il fallait parfois relâcher la pression et savoir prendre son temps", a déclaré Maxime Chevalier. 

"Tout le monde fait des erreurs et qu’il faut trouver un équilibre, en restant patient et sérieux, sans rien avoir à se reprocher. Le jour où un déclic se produira, cela récompensera cet investissement au long cours. A mes yeux, les sacrifices inhérents à ce métier n’en sont pas vraiment car je vis le truc à 100%, en y trouvant du plaisir", a-t-il ajouté. "Pour tout coureur, gagner une étape du Tour est un objectif de carrière. Une victoire sur cette course peut changer le cours d’une vie. Il ne faut pas s’empêcher de rêver même si le niveau est hyper relevé et qu’il n’est pas rare de terminer une étape à la limite physiquement. Un jour, avec une petite étoile au-dessus de la tête, tout peut arriver… Il faut y croire. Sur le Tour et n’importe où ailleurs", a conclu le grimpeur plus que jamais signé B&B Hotels-KTM.