Marta Cavalli : «On aimerait que tout soit parfait mais...»

"L'UCI a fait beaucoup pour nous mais n'a pas fait les bons choix pour le calendrier 2023 car ce n'est pas possible de ne pas pouvoir reconnaitre les parcours de La Vuelta par exemple. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase." Voici les récentes déclarations de Stéphen Delcourt, manager général de la FDJ - SUEZ, au micro de Cyclism'Actu il y a quelques jours. Le patron de l'écurie française avait ainsi évoqué le calendrier UCI pour 2023, avec 86 jours de course, alors que les tracés du Giro et de la Vuelta n'ont pas toujours pas été dévoilés. Marta Cavalli (24 ans) a emboité le pas de son manager. "Les Grands tours sont toujours difficiles, nous le savons, mais nous pourrions affiner la préparation si nous connaissions le parcours. Nous espérons que les tracés arriveront bientôt", explique l'Italienne à CyclingNews.

"Bien sûr, ce serait bien de pouvoir planifier une période d’entraînement..."

"Nous nous entraînons toujours dur, car nous savons que les étapes seront difficiles, poursuit la pensionnaire de l'équipe FDJ-SUEZ. Bien sûr, ce serait bien de pouvoir planifier une période d’entraînement, de reconnaissance sur le parcours ou au moins de s’entraîner sur des routes similaires. Cependant, nous savons qu’en ce moment, un processus de croissance du cyclisme féminin est en cours. Nous aimerions que tout soit parfait le plus rapidement possible, mais nous devons aussi réfléchir : il y a deux ans, nous étions très loin de là où nous sommes aujourd’hui. Nous devons donner à chacun la possibilité de grandir et de se développer."