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Le club BEAT Cycling renonce à sa candidature ProTeam pour 2023

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Mis à jour le par Arthur De SMEDT
Photo : @beatcyclingclub

L'équipe continentale BEAT Cycling ne se portera pas candidate à une licence ProTeam pour la saison 2023. Concue comme un club sportif, cette formation néerlandaise envisageait cette option pour la deuxième année consécutive mais a finalement décidé d'y renoncer. Le projet ne remplissait pas totalement les critères fixés pour y parvenir. "On ne sera pas une ProTeam l'an prochain. C'est notre choix. On veut toujours être promus à ce niveau, mais à notre manière", a déclaré dans un podcast le cofondateur de l'équipe Edwin Gulickx, qui est ensuite revenu dans le détail sur les raisons de cette décision.

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"On aurait pu décider de devenir ProTeam, mais..."

Organisé selon un modèle économique proche de celui des clubs de football et éloigné du traditionnel format du cyclisme uniquement basé sur les sponsors, le BEAT Cycling Club est une structure pas comme les autres qui espère un jour être au départ du Tour de France. Un objectif à long terme qui devra encore attendre un peu, l'accesssion au statut de ProTeam ayant encore été repoussée à l'an prochain. "Passer au niveau ProTeam n'est pas le but ultime, on a donc fixé trois conditions pour le faire", explique Gulickx. "Premièrement, cela doit nous aider à atteindre le Tour de France. Il faut donc avoir une équipe qui impressionne et qui peut être compétitive. Cela nécessite un budget d'environ trois millions d'euros".

"Deuxièmement, on ne veut pas prendre de risques financiers, car on veut construire quelque chose à long terme avec BEAT. Le troisième point, c'est qu'on est un club qui a confiance en lui et qui est fier de ses couleurs, de son maillot et de son nom. On n'ira pas jusqu'à faire des concessions et à les vendre juste pour devenir ProTeam". Selon Gulickx, ces conditions étaient remplies "à 80%". "On aurait pu décider de devenir ProTeam", ajoute-t-il. "Mais il y avait encore beaucoup de travail à faire. Soit vous validez les conditions, soit vous ne le faites pas. C'était le meilleur choix pour BEAT". Un choix confirmé par le fondateur Geert Broekhuizen. "Un budget minimal était prévu, mais il n'était pas suffisant pour réaliser nos plans. Il est maintenant préférable de prendre les choses en main et de commencer à se concentrer sur 2023".

Publié le par Arthur De SMEDT

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