Lappartient et l'UCI : «Optimiste, mais ça prendra du temps»

Après les récentes critiques de Patrick Lefevere, manager général de l'équipe Soudal-Quick Step, le Français David Lappartient est sorti du silence. Dans un long entretien accordé au Télégramme, le patron de l'Union cycliste internationale (UCI) se montre notamment optmiste sur le futur économique de son sport, malgré la crise économique actuelle : "L'économie du vélo ne se porte pas trop mal". "L’objectif est de voir de quelle manière une vision commune peut permettre d’accroître les revenus de tous les acteurs. On a admis que, sur la période 2023-2025, nous n’allions pas changer grand-chose. Les licences et les courses WorldTour sont déjà confirmées. On a mis les patrons autour de la table, et les équipes ont compris qu’une guerre stérile contre les organisateurs n’allait mener à rien. Et moi, je n’ai jamais vu de développement économique pendant une guerre. Je suis assez optimiste, mais ça prendra du temps. Il n’y aura pas de révolution complète avant 2026", explique-t-il.

Patrick Lefevere : "L’UCI est apparemment à court de liquidités"

Du Patrick Lefevere dans le texte ! Le manager général du Wolfpack accuse tout bonnement l'UCI d'hypocrisie. Ne faisant jamais dans la langue de bois, le patron de Soudal-Quick Step n'a pas hésité à dire ses vérités sur l'Union cycliste internationale (UCI). Dans sa nouvelle chronique accordée au Het Nieuwsblad, le Belge n'a pas été très tendre avec l'institution présidée par le Français David Lappartient. "Des rafales de vent à Paris-Nice et Tirreno-Adriatico, mais je remarque qu’il pleut aussi. Les amendes de l’UCI tombent du ciel cette année. Cinq cents francs suisses d’amende pour Julian Alaphilippe jeudi... Il a brièvement enlevé son casque alors qu’il changeait de vêtements. Combien de temps cela a duré ? Maximum cinq minutes. C’est cent francs suisses par minute."

"Je ne vais pas dire que l’UCI devrait applaudir quand un coureur enlève son casque, nous ne devrions pas minimiser la sécurité, poursuit Patrick Lefevere. Mais l'institution risque-t-elle une amende lorsqu'un final de course n'est pas assez sécurisé comme cela a été le cas sur Paris-Nice. Je n’ai pas vu cela sur le communiqué officiel. Ce n’est pas normal ce que le jury 'verbalise' de nos jours. L’UCI est apparemment à court de liquidités." Une nouvelle sortie médiatique du patron de Soudal-Quick Step a fait parler...