Lance Armstrong : «Les courses de notre génération étaient meilleures»

"Jasper (Philipsen) et Michael (Matthews) sont de très bons amis. Je suis très content de perdre contre eux. Ce podium, c'était l'un des plus beaux moments de ma vie", déclarait samedi Tadej Pogacar à l'arrivée de Milan-San Remo, après avoir chaudement félicité le vainqueur belge de la Primavera. Des propos et des images de partage et d'amitié qui ont dû faire bondir Lance Armstrong devant sa télévision. L'Américain, déchu de ses sept victoires sur le Tour de France pour dopage, continue de suivre le cyclisme de loin et est récemment revenu de manière virulente sur l'évolution des relations entre les champions actuels. "Des câlins et des "tope là" ? Cela m'aurait été totalement étranger", réagit-il dans une vidéo publiée sur ses réseaux et réalisée avec le YouTubeur américain Danny Duncan.

"Les courses de notre génération étaient meilleures"

S'il se dit "impressionné par cette génération de cyclistes, à bien des égards plus talentueuse", Lance Armstrong explique son incompréhension totale devant la sportivité et la bienveillance qui règnent entre les stars de la nouvelle génération, qui "ne rivalisent pas comme nous". "Cette nouvelle génération, ces gars-là se rendent coup pour coup, se font la course, certains gars perdront… et celui qui gagne attend après la ligne d’arrivée. Et, putain, ils se font des câlins, ils se font des câlins ! Moi, je suis là, je me dis : quoi !? Tu attends là pour que vous puissiez tous vous faire un câlin après que tu viens juste de perdre? ", s'exclame-t-il, interloqué, avant de nuancer un peu son attaque verbale. 

Tadej Pogacar à l'arrivée de Milan-San Remo : "C'est l'un des meilleurs podiums que j'ai jamais vu. Ce sont de très bons amis et je suis heureux d'avoir pu perdre contre eux. C'est l'un des meilleurs moments de ma vie"

"Les courses de notre génération étaient meilleures"

"Je ne dis pas que notre génération, c’était la bonne manière de faire, ni que j’étais fier. Je pense que ça peut être sympa à voir mais ce n’était pas comme ça pour nous. Ça ne m’a jamais traversé l’esprit". Des rivalités exacerbées et une haine de la défaite qui, selon lui, font que "les courses de notre génération étaient meilleures", conclut Armstrong. Vous en pensez quoi, vous ?