Cyclism'Actu: Actualités, cyclisme, direct, résultats...
+
A LA UNE

Bernaudeau «aurait licencié Geniez s'il n'avait pas fait appel»

Justice
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @Cyclismactu / Sirotti

Mercredi dernier, Alexandre Geniez a été condamné à quatre mois de prison avec sursis par le tribunal de Rodez pour violences conjugales. Accusé par son ex-compagne de violences physiques et psychologiques, le récent double vainqueur d'étape sur le Tour du Rwanda - qui prendra sa retraite sportive à la fin de la saison - n'a en revanche pas été sanctionné par son équipe, le Team TotalEnergies ne voulant pas intervenir tant que le dossier n'est pas clos, ce qui est le cas puisque le grimpeur de 33 ans a décidé de faire appel.

Jean-René Bernaudeau après la 2e étape de Paris-Nice 2022

 

"Le droit des femmes est prioritaire à nos yeux, on se bat pour cela au quotidien"

"Je sais qu'il a fait aussitôt appel et que son jugement est donc suspendu. C'est la loi française : on la respecte, on est donc en attente de son jugement. En France, les coureurs sont des salariés et on est censés respecter la loi", a expliqué Jean-René Bernaudeau dans les colonnes du journal L'Équipe. Précisant qu'Alexandre Geniez n'allait pas courir prochainement - "il n'est pas bien et on n'a pas envie qu'il soit en compétition car c'est quelque chose de grave si c'est avéré" - et qu'il aurait "été licencié sur-le-champ" s'il n'avait pas fait appel, le manager général de la ProTeam vendéenne ne veut surtout pas aller plus vite que la justice dans cette affaire.

"Le droit des femmes est prioritaire à nos yeux, on se bat pour cela au quotidien. Les violences faites aux femmes, ce n'est pas supportable [...] Je me dois de rétablir la vérité, et la vérité, c'est qu'il faut attendre le jugement, point. Il y a eu un véritable déferlement de haine sur les réseaux sociaux qui a été évidemment difficile à encaisser pour Alexandre. Quand je l'ai eu, il pouvait à peine parler, il pleurait et ça m'a évidemment touché. Maintenant, il faut attendre la loi. Moi, je ne suis pas juge. Certains, visiblement, le sont, et jugent par le biais des réseaux sociaux", conclut Jean-René Bernaudeau.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

JUSTICE

Christophe Moreau : "Bien sûr que je regrette ces paroles..."

 

A la Une