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Mathieu Burgaudeau : «Faire une saison pleine en 2023»

ITW / Le Mag
Mis à jour le par Clément LABAT-GEST
Photo : @Sirotti / @Cyclismactu

Il y a un an, le pensionnaire du Team TotalEnergies avait exprimé son envie de lever les bras au micro de Cyclism'Actu : "De toute façon, j'ai envie de gagner et n'importe quelle course ça m'irait très bien !" Au moment de faire le bilan de son année 2022, on peut logiquement dire que Mathieu Burgaudeau a réalisé son objectif, voire mieux. Le natif de Noirmoutier-en-Île a ainsi levé les bras lors d'une épreuve World Tour, à l'occasion de Paris-Nice, en mars dernier, où il a fait l'étalage de son talent et de sa classe. Pour le reste, le coureur de 23 ans - qui aurait même pu lever à nouveau les bras lors du Tour du Doubs (2e) - n'a pas été épargné par la malchance avec plusieurs chutes et blessures (clavicule et omoplate fracturées en mars dernier après une chute lors de la Classic Loire Atlantique, par exemple). Entretien.

Burgaudeau : "Il n'y a plus qu'à faire mieux en 2023"

 

"Mon succès sur Paris-Nice est un déclic pour les années à venir"

Mathieu, que retenez-vous de cette saison 2022 ?

Il y a eu du bon et aussi du moins bon, mais globalement c'est dur de prendre le bon côté sans parler des choses qui n'ont pas fonctionné. J'ai eu plusieurs problèmes au niveau physique. Cela a bien gâché ma saison et je pense que sans ça, j'aurais pu faire une saison solide. Dans l'ensemble, je réalise une belle saison. Dès que j'étais à mon niveau, j'étais en mesure de jouer la gagne ou du moins je n'en étais pas très loin, et ça c'est positif pour la suite. J'ai gagné une belle victoire sur Paris-Nice [le 11 mars dernier], mais j'aurais aimé faire mieux... Mon succès sur Paris-Nice est un déclic pour les années à venir. Cela m'a fait vraiment du bien moralement d'avoir enfin lever les bras sur une course professionnelle.

Maintenant, je sais que je suis capable de le faire et sur n'importe quelle course. En fin de saison, je n'étais pas loin de remporter une autre épreuve [2e du Tour du Doubs, un podium sur une étape de l'Arctic Race of Norway...]. Ce qui ternit un peu mon bilan, ce sont mes nombreuses chutes. Chaque fois que j'étais en forme, j'étais victime d'une grosse chute [clavicule et omoplate fracturées en mars dernier après une chute lors de la Classic Loire Atlantique, par exemple]. Je n'ai notamment pas pu surfer sur ma dynamique après Paris-Nice. C'est un peu décevant. Cela s'est reproduit en juin où je suis tombé sur la course en ligne des championnats de France. Je suis arrivé sur le Tour de France en n'étant pas à 100%. C'est vraiment ça qui m'a perturbé cette année parce qu'il y avait moyen de réaliser de belles choses.

Publié le par Clément LABAT-GEST

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