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Matt Goss : «Vine, Hindley... ils peuvent gagner le Tour»

ITW/Le Mag
Mis à jour le par Jean-François QUÉNET
Photo : Jean-François Quénet

En direct d'Australie et du Santos Tour Down Under… Cyclism'Actu est parti à la rencontre des grands noms du cyclisme australien. Revoilà dans le monde du cyclisme Matt Goss, le premier Australien vainqueur de Milan-San Remo (en 2011 devant Fabian Cancellara et Philippe Gilbert), vice-champion du monde la même année (seulement devancé par Mark Cavendish), ancien deséquipes CSC Pro Team, Team HTC - Columbia, Orica Green Edge, MTN - Qhubeka et One Pro Cycling, au volant d’une voiture d’invités sur la course d’ouverture du World Tour 2023.

Matt Goss : "Maintenant, on a des Jai Hindley, Jay Vine..."

 

"Le grand changement dans le cyclisme australien tient aux types de coureurs"

"Depuis l’arrêt de ma carrière (fin 2016), nous avons acheté un bar-hôtel-restaurant à Launceston, en Tasmaniepuis un deuxième l’an passé, raconte le père de deux enfants (9 et 5 ans). Et maintenant, on est sur le point de les vendre pour faire quelque chose de différent mais on ne sait quoi encore. Je ne suis plus le cyclisme autant qu’avant, mais c’est seulement à cause du décalage horaire. Quand je courais, seules les étapes pour sprinteurs m’intéressaient. Maintenant, c’est l’inverse. Je ne reste éveillé la nuit que pour regarder les grandes étapes de montagne jusqu’à deux ou trois heures du matin."

"Le grand changement dans le cyclisme australien tient aux types de coureurs. Ma génération était constituée essentiellement de sprinteurs, McEwen, O’Grady, Cooke, Davis, moi-même…Maintenant, même s’il y a toujours Caleb Ewan et Michael Matthews, on a surtout des grimpeurs, Jai Hindley, Jay Vine, Luke Plapp… C’est vraiment excitant de voir arriver tous ces coureurs qui peuvent un jour gagner le Tour de France. On sent peut-être l’effet Cadel Evans : les coureurs, qui arrivent maintenant, étaient gamins et se sont mis au vélo en le regardant gagner le Tour de France alors que nous étions pour la plupart issus du cyclisme sur piste qui a perdu, sinon de sa splendeur car les Jeux Olympiques restent importants, du moins de sa consistance. On courait beaucoup sur piste, même des courses locales, qui n’existent plus. La route et le VTT attire plus les jeunes désormais."

Publié le par Jean-François QUÉNET

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