Démare, 10e : «Je suis toujours là, mais je veux mieux»

Battu au sprint, mais surtout absent du groupe de tête au sein duquel s'est imposé Biniam Girmay Hailu (Intermarché-Wanty-Gobert), Arnaud Démare (Groupama FDJ) a dû se contenter d'une 10e place sur Gand-Wevelgem, dimanche 27 mars. Le Picard est revenu sur la course de son équipe, de même que son équipier Olivier Le Gac et son directeurs sportif Frédéric Guesdon. Les trois hommes estiment avoir réalisé une bonne course, sauf au moment où le bon coup est parti, dans une phase tactique de la course.

Arnaud Démare : "Ça a mis un peu de temps à s’organiser dans le peloton"

"J’étais à chaque fois bien placé sur le Kemmel", se remémore le Français. "On avait fait la course parfaite jusqu’au dernier passage. Certains sont sortis à ce moment-là, on n’y était pas, mais c’est revenu rapidement. Derrière, ça a beaucoup attaqué. C’était un moment de flottement où trois groupes se rejoignaient, c’était un peu fouillis. On a suivi les coups avec Stefan Küng, mais pas celui de quatre qui est parvenu à sortir. Ça a mis un peu de temps à s’organiser dans le peloton, ils ont vite pris du champ devant, et tout le monde était rincé pour mener la chasse. C’est vrai qu’on a fait du bon boulot, mais je cherchais un résultat. Je suis toujours là, mais je veux mieux".

Olivier Le Gac : "Il faut qu’on continue à jouer devant"

Olivier Le Gac, l'équipier d'Arnaud Démare, déclare : "J’ai fait le boulot pour essayer de placer nos leaders à chaque fois au mieux au pied du Kemmel, et ça me permettait d’être placé et de basculer pas loin derrière. Malheureusement, on n’a pas pu rentrer pour la gagne. C’est une déception, mais on s’est battus. Il faut qu’on continue à jouer devant, et ça va encore sourire. On a un bon groupe, tout le monde court bien placé, avec de l’envie et c’est agréable d’évoluer dans ces conditions. On a des leaders qui sont en forme, ça aide aussi à donner le maximum".

Frédéric Guesdon : "À part le dernier coup, on a toujours été dans le match"

"Il nous manque un peu de réussite", estimait après coup leur directeur sportif, Frédéric Guesdon. "Les quatre sont sortis au bon moment. C’était tactique. On avait été dans les coups précédemment, mais aujourd’hui les choses n’ont pas tourné en notre faveur. On a été bien présents, car à part le dernier coup, on a toujours été dans le match".

"On savait que ça allait être chaud, mais on continuait d’espérer. On s’est dit que les quatre allaient se regarder un peu et qu’on allait recevoir un peu d’aide. Mais quand Stefan Küng, qui était notre dernier relayeur, s’est écarté à un kilomètre de l’arrivée, on a compris que c’était fini. On va retenir qu’on a fait une belle course collectivement".