Gaudu : «On s'est posé la question de s'arrêter...»

Deuxième derrière Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step) samedi sur la Faun Ardèche Classic, David Gaudu n'est pas parvenu dimanche à décrocher un deuxième podium en deux jours à l'occasion de la Faun Drôme Classic. Échouant à la quatrième place d'une course disputée dans des conditions de vent extrêmes et remportée par Anthony Perez (Cofidis), le Breton de la Groupama-FDJ a toutefois confirmé qu'il était en excellente forme et qu'il sera donc l'un des hommes à suivre de très près lors du prochain Paris-Nice. Sur le site de son équipe, David Gaudu est revenu sur les conditions climatiques dans lesquelles la course s'est déroulée, puis sur le scénario de celle-ci.

Un vent violent : "On s’est posé la question de s’arrêter, mais on ne s’est pas tous entendus"

"On se demandait ce qu’on allait faire (après le premier tour de circuit, ndlr) car il y avait déjà énormément de vent, c’était assez dangereux. C’était encore roulable, mais on savait que le vent allait encore davantage se durcir et qu’il pouvait y avoir des chutes quand ça allait mettre en route. On s’est posé la question de s’arrêter, mais on ne s’est pas tous entendus, et la course a continué. Je pense que ça ne s’est pas trop mal passé au final, et il faut toujours trouver un compromis entre le respect aux organisateurs et celui aux coureurs"

L'exploit d'Anthony Perez : "Dans le final, on s’est dit qu’il allait buter, mais c’est nous qui avons buté"

Quand Anthony (Perez) est sorti, je pense qu’on ne se méfiait pas énormément car il y avait beaucoup de vent et on s’est tous marqués les uns les autres. On a essayé de s’entendre, de rouler, mais il reprenait du temps. Dans le final, on s’est dit qu’il allait buter, mais c’est nous qui avons buté [...] On a fait ce qu’il fallait mais je pense qu’on est tombé sur un os aujourd’hui (dimanche). Je suis content d‘avoir pu accompagner les trois dans les murs finaux, qui étaient peut-être un peu trop courts pour moi. Je crois que j’ai rarement fini une course de vélo aussi fatigué. C’est en tout cas un week-end satisfaisant, que ce soit individuellement ou collectivement. Deuxième hier (samedi), quatrième aujourd’hui (dimanche), on était parmi les meilleurs.'