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Elia Viviani : «Le pur sprinteur est amené à disparaître...»

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Mis à jour le par Thomas GEROT
Photo : @Sirotti

Elia Viviani (INEOS Grenadiers) évoque un sujet qui lui tient à cœur, la diminution des purs sprinteurs dans le peloton professionnel. En effet, il alerte sur les défis compliqués que rencontrent les hommes rapides. Elia Viviani prévient que les purs sprinteurs sont une "espèce en voie de disparition" dans le monde du cyclisme professionnel. Il explique que les coureurs rapides doivent s'adapter afin de prospérer et de gagner. "Le pur sprinteur est amené à disparaître", a-t-il déclaré à La Gazzetta dello Sport. "Il faut être capable de s'accrocher dans les montées. Les parcours sont de plus en plus durs et, de nos jours, un sprint final peut arriver après 2 000 mètres de dénivelé. On ne peut plus rester dans les roues et attendre une étape convenable. Les sprinteurs luttent de plus en plus car il n'y a pas la même logique dans les courses dans le cyclisme moderne. Il suffit d'un kilomètre de montée pour que la course explose", a déclaré Elia Viviani.

Elia Viviani champion d'Europe sur Piste 2022

 

De moins en moins d'opportunités

"Une équipe n'est plus construite pour aider le sprinteur. Dans un sprint, vous pouvez compter sur l'aide de deux ou trois coéquipiers au maximum, et même moins sur un Grand Tour. Dans une équipe de huit personnes, le leader a trois coureurs pour la montagne, deux autres pour passer la première semaine et il reste deux places, dont une pour le sprinteur. Mais avec autant de courses ciblées, la compétition devient de plus en plus importante et il est de plus en plus difficile de gagner", a-t-il déclaré.

Elia Viviani a déjà gagné sur les trois Grands Tours pendant sa carrière, mais pour l'instant son passage chez Ineos Grenadiers n'est pas une franche réussite, il n'a pas participé à aucune course de trois semaines en 2022. Mais ce n'est pas étonnant pour Viviani, car même les sprinteurs sélectionnés pour les Grands Tours couraient avec des trains réduits. Les opportunités évidentes de sprints ont également diminué. Cette année, le Tour de France a vu seulement trois ou quatre étapes se disputer aux sprints massifs.

Publié le par Thomas GEROT

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