Egan Bernal a été opéré avec succès du genou droit en Colombie

Comme évoqué il y a quelques jours, Egan Bernal a été opéré avec succès du genou droit la semaine dernière en Colombie, mettant ainsi fin à son retour à la compétition entamé en août et à sa saison 2022. Une opération réalisée jeudi et qui était déjà prévue dans le cadre du processus de rétablissement du coureur colombien. Les médecins ont indiqué que plusieurs broches et une vis ont été retirées d'une fracture de sa rotule, cette dernière datant du dramatique accident avec un bus qui avait failli coûter la vie au grimpeur d'INEOS Grenadiers lors d'un entraînement en janvier. Carlos Gutiérrez, le médecin qui a dirigé l'opération à la Clinique de l'Université de La Sabana, a déclaré à l'agence de presse espagnole EFE que l'intervention s'était déroulée comme prévu.

"Il va se sentir mieux après cette opération"

"J'ai confirmé que son ménisque et ses ligaments sont parfaitement sains. Nous avons effectué une chirurgie arthroscopique du genou et confirmé que la fracture était complètement consolidée. Il n'y a pas eu de complications pendant l'invention. C'était court et ça s'est bien passé. Il va se sentir mieux sans ce matériau qui provoquait parfois une gêne et une douleur au niveau du genou", a indiqué le médecin, qui a également précisé que Bernal aura encore quelques jours de récupération et continuera à travailler sur le renforcement et le conditionnement avant la saison 2023. Pour rappel, l'ancien vainqueur du Tour de France avait effectué un retour à la compétition très médiatisé en Europe ces dernières semaines, prenant part au Tour du Danemark puis au Tour d'Allemagne avant de clore cette reprise à la Coppa Sabatini mi-septembre.

Egan Bernal avait évoqué son retour : "J'étais nostalgique de recourir..."

Il y a quelques jours, Egan Bernal avait évoqué son retour dans le peloton. "J'étais nostalgique de recourir, un sentiment un peu étrange. La vérité est que j'avais peur mais avec l'adrénaline de la course, après c'était comme si de rien n'était. J'ai dû convaincre l'équipe de me faire confiance. Je pensais déjà à l'année prochaine. Mais je récupérais rapidement avec le soutien de mes proches, j'ai retrouvé la forme et j'ai demandé à l'équipe et au manager de me laisser reprendre." [...] 

"Le fait d'être en vie est déjà une victoire, je pourrais être mort. Avant la reprise, je me sentais vulnérable. J'ai été aligné au Danemark, une course super difficile. J'ai dit à mon équipe que je voulais travailler, pas être juste un de plus. J'avais peur de ne pas pouvoir finir la course. En Allemagne ce qui m'a le plus coûté, c'est le rythme. Je ne me voyais pas sortir du lot. J'ai quand même réussi à rouler contre l'échappée et ça me rend très fier", déclarait le pensionnaire d'INEOS Grenadiers au média colombien Revista Mundo Ciclistico.