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Le tramadol sera interdit dès 2024, l'AMA l'a officialisé

Dopage
Mis à jour le par Arthur DE SMEDT
Photo : @wada_ama

C'est désormais officiel ! Déjà interdit d'usage en compétition par l'Union cycliste internationale (UCI) depuis le 1er mars 2019, le tramadol a donc bien été ajouté à la liste des substances interdites par l'Agence mondiale antidopage (AMA), comme cela avait déjà été annoncé en septembre 2022. Réuni à Shanghai (Chine) ce vendredi, le comité exécutif de l'organisation coordonnant et supervisant la lutte contre le dopage dans le sport a en effet approuvé et publié la liste 2024 des substances interdites, dont fait désormais partie cet antidouleur narcotique fréquemment utilisé notamment dans le cyclisme. Avec cette décision, à partir du 1er janvier 2024, les coureurs s'exposeront à une éventuelle suspension de quatre ans et à une disqualification de tous les résultats obtenus.

Nairo Quintana avait été disqualifié pour usage de Tramadol

 

Nairo Quintana et Alex Baudin avaient été disqualifiés par l'UCI ces derniers mois

Une décision qui va enfin permettre d'harmoniser sur ce sujet le règlement médical de l'UCI et la liste des produits interdits par l'AMA, mettant fin à une situation ambiguë. Pour rappel, 'an passé, Nairo Quintana était devenu le premier athlète à être puni pour avoir pris du tramadol, après qu'un échantillon de sang prélevé lors du Tour de France 2022 se soit révélé positif au médicament. Si le Colombien n'avait pas été suspendu - ce test positif ne constituant alors pas une violation des règles antidopage - il avait été disqualifié de la Grande Boucle et avait perdu sa 6e place, avant d'être écarté par son équipe Arkéa-Samsic. Même sentence pour le Français Alex Baudin (AG2R Citroën Team) après le Tour d'Italie cette année.

Bien que le tramadol n'améliore pas directement les performances, plusieurs cyclistes professionnels ont déclaré qu'il pouvait aider les coureurs à franchir la barrière de la douleur. "Cela tue la douleur dans vos jambes et vous pouvez pousser très fort", a déclaré Michael Barry, ancien coureur de l'équipe Sky. Le produit peut également affecter la capacité de concentration et provoquer des étourdissements. Deux phénomènes pouvant sérieusement augmenter le risque d'accident en course et qui avaient poussé l'UCI à prendre des mesures dès 2019 "pour protéger la santé et la sécurité des coureurs au vu des effets secondaires".

Publié le par Arthur DE SMEDT

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