Déjà un 1er succès avec Medellin-EPM pour Miguel Angel Lopez

Après plusieurs semaines agitées, Miguel Angel Lopez peut enfin avoir le sourire : il a levé les bras pour sa première course de la saison. Le grimpeur colombien de 28 ans, qui s'est récemment engagé avec l'équipe continentale Team Medellin-EPM, s'est ainsi imposé samedi sur la Classique de Villeta. Il faut dire que celui qui a terminé à deux reprises sur le podium d'un Grand tour (3e du Giro et de la Vuelta en 2018) a écrasé la concurrence en s'imposant avec deux minutes d'avance sur Andreas Camilo Ardila (Burgos – BH), tandis que son coéquipier Oscar Sevilla a atteint la ligne d’arrivée avec un retard de plus de sept minutes. L'ancien coureur d'Astana Qazaqstan Team se prépare désormais pour son prochain objectif : le Tour de San Juan, du 22 au 29 janvier.

Miguel Angel Lopez l'assure : "Je n'ai aucun problème avec l'UCI"

C'est officiel depuis quelques jours, après huit années au sein de l'élite, Miguel Angel Lopez a signé au sein d'une équipe Continental (3e division) colombienne, le Team Medellin EPM. Après son limogeage de la formation Astana Qazaqstan, le coureur de 28 ans s'apprête a vivre une saison différente des autres. Il passera bien plus de temps en Amérique du Sud et sera éloigné de toutes les grandes compétitions européennes, notamment des Grands Tours, qui avaient toujours été son objectif principal, lui qui a déjà fini sur le podium du Tour d'Italie et du Tour d'Espagne. "C'est quelque chose de très stimulant de rentrer chez soi, avec les gens qui t'aiment, dans ton pays, sur tes terres", a récemment déclaré le principal intéressé dans l'émission Centro Deportivo de la Cadena Radial Antena Dos.

"Je pense que c'est sympa de courir à nouveau en Colombie puisque je ne l'ai pas fait depuis 2014. Ces dernières semaines, il a été difficile de rester concentré, avec tout ce qui s'est passé, l'idée est maintenant de bien s'entraîner et de faire de bonnes choses en Argentine." En effet, Miguel Angel Lopez participera au Tour de San Juan, du 22 au 29 janvier. Le reste de son programme reste encore à définir. Cette interview lui a également permis de faire le point sur sa situation. "Je n'ai aucun problème pour courir, je n'ai aucun problème avec l'UCI ou avec mon passeport biologique, tout va bien. J'ai déjà une licence homologuée pour courir en 2023. L'idée est de passer cette année à chasser les choses négatives. Logiquement, j'attends avec impatience une nouvelle opportunité de courir les Grands Tours. Je ne sais pas ce qui pourrait arriver, l'idée est de procéder par étapes, car les choses peuvent changer à tout moment."