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De Lie : «Je n'aime pas qu'on dise que je suis un pur sprinteur»

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Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @Lotto_Soudal

Arnaud De Lie est entré dans le monde du cyclisme professionnel par la grande porte en 2022 ! Avec ses neufs victoires et sa sixième place au classement UCI, le jeune Belge de 20 ans s'est tout de suite imposé comme un personnage qui compte au sein du peloton. En 2023, les attentes seront logiquement très élevées vis-à-vis de celui que l'on surnomme le Taureau, et ce en raison de son gabarit impressionnant et de sa très grande puissance. Un corps idéal pour le sprint, un secteur dans lequel le coureur de la future Lotto Dstny excelle... mais où il ne veut pas rester cantonné, comme il l'a expliqué dans les colonnes du journal L'Équipe.

Arnaud De Lie a remporté la Coupe de Belgique en 2022

 

"Quel coureur vais-je devenir si mon seul but est [...] de ne pas péter jusqu'au sprint ?"

"Je n'aime pas que l'on dise ça de moi", répond-il lorsqu'on lui dit qu'il est un pur sprinteur. "J'aime quand la course est usante : 120 bornes sans attaquer, c'est chiant. Je fais du vélo pour m'amuser, alors si je peux me montrer avant [...] Quel coureur vais-je devenir si mon seul but est de rester dans les roues et de ne pas péter jusqu'au sprint ? Le sport doit rester ludique. Il faut se faire plaisir, même si ça ne marche pas", poursuit le natif de Libramont, qui fera sa rentrée dès le 22 janvier à l'occasion de la Classique de la Communauté de Valence 1969.

 

"En fin de saison, j'ai arrêté de gagner et tout le monde s'est demandé pourquoi..."

Ne s'apparentant donc pas à des coureurs comme Fabio Jakobsen (Quick-Step Alpha Vinyl Team) ou Dylan Groenewegen (Team BikeExchange-Jayco), Arnaud De Lie veut être un coureur polyvalent, ce qu'il s'est attelé à travailler tout au long de la saison 2022, quitte à passer à côté de quelques victoires supplémentaires. "En fin de saison, j'ai arrêté de gagner et tout le monde s'est demandé pourquoi mais moi, je ne m'inquiétais pas, je sentais que je marchais super fort. Je mettais des cartouches à l'avant, je faisais la course avec les meilleurs, je passais même les bosses sans reculer. Je me sentais vraiment costaud. En un an, j'ai passé un gros palier", conclut celui qui passe son hiver à travailler dans la ferme familiale, située à Lescheret.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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