David Gaudu : «Me critiquer, ça passe mais les insultes, non... »

Comme l'avait déclaré son directeur sportif Philippe Mauduit samedi soir après l'arrivée au sommet du col de la Croix de Fer, il n'y a pas eu de miracle pour David Gaudu ce dimanche lors de la 8e et dernière étape du Critérium du Dauphiné. Lâché dès les premières pentes du col du Granier, soit à près de 60 kilomètres de l'arrivée à Grenoble, le leader de la Groupama-FDJ a franchi la ligne en 54e position, à 19'08" de Giulio Ciccone (Trek-Segafredo). "En termes de résultats purs, on est très loin du compte, mais on s’en est aperçus très rapidement. En revanche, on a vu de la solidarité, de l’entraide et du soutien dans ce groupe. Quand on n’est pas au niveau sportivement, il faut se donner des motifs de satisfaction, et celui-là en est un vrai, ce qui comptera dans trois semaines", a déclaré Philippe Mauduit sur le site de la Groupama-FDJ.

David Gaudu : "Je pense qu’il faut relativiser un peu et le Tour reste l’objectif"

Très loin du compte tout au long de la semaine et 30e de cette 75e édition du Dauphiné, David Gaudu a tenu à rappeler que ce n'est pas au début du mois juin qu'il doit être performant, mais bien en juillet. "On a fait le travail en amont, on est allé en altitude. Ça a marché en début d’année, ça n’a pas marché sur ce Dauphiné. C’est comme ça, c’est la loi du sport. Je suis forcément frustré de mes résultats car j’ai envie de performer, d’être au plus haut niveau. Maintenant, le Dauphiné se termine et on va tourner la page très vite. Pour moi, elle est d’ailleurs déjà tournée. Je pense qu’il faut relativiser un peu et le Tour reste l’objectif", explique le coéquipier de Lenny Martinez, 18e de son premier Critérium du Dauphiné.

Pour conclure, David Gaudu a tenu à faire passer un message sur les conséquences de sa sortie maladroite il y a quelques jours sur la présence ou non de Thibaut Pinot sur le prochain Tour de France. "Des gens, par rapport à mes déclarations récentes, me critiquent beaucoup. On peut me critiquer, ça passe, je m’en fiche. Le vélo est un sport populaire, on le sait tous. Mais les insultes, me faire traiter de 'fils de p…' dans mes messages privés, ça va cinq minutes. On peut me critiquer, OK, il y en aura toujours, mais insulter des membres de famille, non", a-t-il conclu énervé.