Jonathan Milan la 2e étape... Pierre Barbier y aura cru !

Le départ de cette 7e édition de la CRO Race a été donné hier et c'est Jonathan Milan (Bahrain Victorious) qui s'est imposé devant Sacha Modolo (Bardiani CSF Faizanè) et Mirco Maestri (EOLO-Kometa Cycling Team) lors d'un sprint en petit comité, après un gros travail de son équipe Bahrain-Victorious. Lors de cette 2e étape emmenant les coureurs d'Otocac à Zadar, le scénario était différent puisque c'est lors d'un sprint massif que la victoire d'étape s'est joué et c'est une nouvelle fois le coureur de Bahrain Victorious qui a levé les bras. Il a su se défaire de Pierre Barbier (B&B Hotels KTM) et d'Elia Viviani (INEOS Grenadiers) lors d'un sprint complètement fou où le Français a même levé les bras en pensant gagner. Jonathan Milan conserve logiquement son maillot.

Sept hommes dans l'échappée, la Bahrain-Victorious contrôle

La journée a mal commencé pour la formation Trek-Segafredo puisqu'après l'abandon d'Antonio Tiberi hier en cours d'étape, c'est Markus Hoelgaard, malade, qui n'a pas pris le départ. La météo est beaucoup plus clémente que la veille et une échappée de sept hommes s'est extirpé dès le début de la course, avec Tobiasz Pawlak (HRE Mazowse Serce Polski), Nick Cemezar (Adria Mobil), Ziga Horvat (Hrinkow Advarics Cycleang), Victor Potocki (Ljubjana Gusto Santic), Antonio Barac (Meridana Kamen Team), Lukas Meiler (Team Vararlberg) et Alex Jaime (Equipo Kern Pharma). Mais ce dernier s'est relevé et a abandonné ses compagnons d'échappée à une cinquantaine de kilomètres de la ligne.

Derrière, dans le peloton, c'est la formation Bahrain-Victorious du leader Jonathan Milan qui contrôle et régule l'écart entre une minute trente et trois minutes. À 25 kilomètres de l'arrivée, les équipes Bardiani CSF Faizanè et EOLO-Kometa de Sacha Modolo et Mirco Maestri, sur le podium la veille, viennent prêter main forte à l'équipe bahreïni, alors que devant c'est fini pour Antonio Barac, les échappés ne sont donc plus que cinq et l'écart est réduit à une minute.

Un sprint complètement fou !

L'échappée est reprise à 10 kilomètres de la ligne alors que le peloton est très tendu à l'approche du circuit final. Il y a une énorme tension puisque ces derniers kilomètres sont très tortueux, aucune équipe n'arrive à prendre le lead. Un véritable sprint a lieu à la flamme rouge et c'est les INEOS Grenadiers d'Elia Viviani qui prennent la tête. Mais ils se font surprendre par Jonathan Milan qui anticipe le sprint en lançant à 500 mètres de la ligne. Il essaye de résister au retour de ses concurrents et se fait remonter sur le fil par Pierre Barbier qui lève les bras. Mais on apprend quelques secondes plus tard, avec la photo-finish que c'est bien l'Italien qui s'est imposé et conforte son maillot de leader.