Venturini, 7e : «Sprint houleux avec le vent»

Lorsque Trek-Segafredo a décidé de profiter du dernier col de la première étape du Critérium du Dauphiné pour mettre les sprinteurs dans le rouge, Clément Venturini (AG2R Citroën) a résisté, à l'inverse des purs sprinteurs qui ont été définitivement distancés. Seulement, la pointe de vitesse du Français n'a pas été suffisante pour battre Wout Van Aert (Jumbo-Visma), qui s'est imposé devant Ethan Hayter (INEOS Grenadiers) et Sean Quinn (EF Education-EasyPost). Le puncheur finit néanmoins à une 7e place satisfaisante. Lui et son manageur, Vincent Lavenu, ont fait le point après l'arrivée.

Clément Venturini : "Au sommet su col, je bascule dans les premières positions"

"Un sprint houleux et large avec le vent... pas facile de trouver ses repères avec Stan Dewulf sur une course comme ça, le vent faisait la machine à laver", a déclaré le Français. "Pas simple avec le problème de Ben O'Connor, mais bon tout est rentré dans l'ordre. C'est vrai que ça aurait pu être moyen avec la descente, on roulait sur des oeufs, mais bon l'essentiel est sauvé : Ben est dans le même temps que nous, et moi je fais un petit sprint à l'arrivée. Au sommet du col, je bascule dans les premières positions, derrière Van Aert, sans être mis en difficulté, c'est là où je peux jouer parce que les sprints massifs je suis en déficience. J'espère que c'est un avant-goût du reste de la semaine".

Vincent Lavenu : "Chaque jour il peut y avoir des pièges"

"Un sprint sans quelques gros sprinteurs qui n'ont pas pu rentrer, donc Clément Venturini était en prédisposition pour faire un belle place. Mais c'est vrai qu'il y avait quelques gros poissons à l'avant, notamment Wout Van Aert et Ethan Hayter, on savait qu'ils étaient plus rapides. Clément s'est bien battu en allant chercher une 7e place", a estimé Vincent Lavenu qui s'est aussi arrêté sur l'incident dont a été victoire son leader : "On a eu quelques émotions avec un problème mécanique pour Ben O'Connor qu'il a fallu dépanner. Finalement il a pu rentrer avant la bascule du col notamment grâce à Geoffrey Bouchard, et on savait que la descente était dangereuse avec la pluie. On aurait pu tout perdre rien qu'aujourd'hui sur problème mécanique et finalement les garçons se sont bien débrouillés".