Daniel Martinez : «Une dure journée, c'était le chaos»

Daniel Felipe Martinez retrouve la forme en ce mois de septembre ! Après un printemps plus que réussi - lauréat du Tour du Pays basque et 4e de Liège-Bastogne-Liège - le grimpeur colombien avait marqué le pas cet été, avec à la clé un Tour de France très décevant. En reprise sur les classiques canadiennes, troisième mercredi du Tour de Toscane - Memorial Alfredo Martini, le pensionnaire d'INEOS Grenadiers a pu à nouveau lever les bras ce jeudi à l'occasion de la Coppa Sabatini - Gran Premio città di Peccioli. Au terme d'une course animée mais parfaitement maîtrisée, le natif de Soacha a fait parler sa pointe de vitesse pour régler au sprint Christian Odd Eiking (EF Education-EasyPost) et Guillaume Martin (Cofidis). Une performance qui a réjoui le coureur de 26 ans après l'arrivée.

"Je savais que le sprint final était pour moi, alors j'y suis allé à fond"

"C'était une journée très dure, en raison de la pluie et du parcours très sinueux, toujours en montée et descente. Dans les 100 derniers kilomètres, c'était vraiment le chaos, tout le monde attaquait. Mais toute l'équipe a fait un très bon travail. Dans le final, j'ai juste essayé de faire le maximum. Mercredi, j'ai eu des crampes à la fin, mais c'était un peu mieux aujourd'hui (jeudi)", a expliqué celui qui courait presque à domicile sur ces routes italiennes.

"C'est presque ma maison, j'ai vécu ici trois ans, donc je connais bien ces routes et ces courses. Quand Vlasov est parti, c'était dangereux, mais j'ai pensé le laisser un peu dans le vent. Je savais que dans l'avant-dernière montée je devais tout donner. À la fin, nous n'étions plus que quatre et je savais que le sprint final était pour moi, alors j'y suis allé à fond. Je dédicace cette victoire à ma famille et tous les gens qui me connaissent ici en Toscane", a conclu Daniel Felipe Martinez.