Chavanel : «Les Français, ils sont trop obnubilés par le Tour...»
RouteAncien de Cofidis et de la Quick-Step, Sylvain Chavanel est revenu pour L'Équipe sur ce qui fait tout le sel du Tour des Flandres qui vient de se disputer ce dimanche. Le coureur, désormais retraité a abordé l'ambiance du Ronde, sa difficulté, ou encore l'enchaînement de ses monts. Alors que la course s'est élancée ce dimanche 3 avril et que les coureurs ont déjà passé une première fois le Vieux Quaremont, le Français se remémore sa 2e place en 2011 pour le quotidien. Arrivé avec Nick Nuyens et Fabian Cancellara, le puncheur avait alors perdu d'un rien au sprint, face au Belge... Âgé de 42 ans aujourd'hui, Chavanel a raconté ce jour de presque-gloire sur le Monument.
Quand Sylvain Chavanel nous parlait du Ronde... en 2018 !
"Le vrai cyclisme est là... concentré sur le Tour des Flandres"
"J'adorais courir sur ces pavés, où tout se joue au placement. C'était ça le plus excitant. Le vrai cyclisme est là, tout ce qu'on apprend dans les écoles de jeunes se retrouve concentré sur le Tour des Flandres. Le problème, c'est que les Français sont obnubilés par le Tour de France et ne rêvent que de juillet. On a toujours peur de ce qu'on ne connaît pas. Mais le fait de voir Tadej Pogacar, double vainqueur du Tour, venir courir en Flandres, va peut-être donner des idées... J'avais été impressionné par cette ambiance, cette ferveur populaire, comme si tout un pays se déplaçait de mont en mont pour nous encourager. Là, j'avais compris que cette course ne ressemblait à aucune autre. Je m'étais mis à rêver, d'être une fois à l'avant pour jouer la victoire."