Van Vleuten : «Ce n'est pas encore fini»

Attendue au tournant, Annemiek van Vleuten répond présente ! Sur la deuxième étape du CERATIZIT Challenge by La Vuelta, la Néerlandaise n'a laissé de chance à personne sur un terrain très escarpé. Impériale, la coureuse de la Movistar s'est isolée en tête de course dans l'avant dernière difficulté en faisant craquer Elisa Longo Borghini (Trek-Segafredo) et Demi Vollering (Team SD Worx) de la roue. La récente vainqueure du Tour de France Femmes avec Zwift prend ainsi une option sur la victoire finale puisqu'elle s'impose avec 2'16" d'avance sur l'Italienne.

"Tout le monde souffrait déjà avant que j'attaque"

"Nous avons rendu la tâche difficile dans la troisième montée et nous avons monté l'attaque ensemble comme ça", C'est une étape courte, alors je sais que ça doit être difficile. J'avais vraiment besoin de l'équipe pour ça. Nous avons décidé ensemble de le faire à partir de la troisième montée. Donc tout le monde souffrait déjà avant que j'attaque", assure Annemiek van Vleuten auprès de nos confrères de Wielerflits.

"Je reviens tout juste d'un séjour d'entraînement en altiture"

"Je n'avais aucune idée sur ma forme après le Tour. J'ai pris un peu de repos, puis j'ai recommencé à m'entraîner. De plus, je reviens tout juste d'un séjour d'entraînement en altitude. C'est aussi seulement le deuxième jour de la Vuelta. C'est différent du Tour, où j'ai placé mon attaque le septième jour. Maintenant, tout le monde est encore frais. C'était l'étape la plus difficile, mais ce n'est pas encore fini jusqu'à Madrid. Dans la quatrième étape, le vent peut encore jouer un rôle, par exemple", ajoute la Néerlandaise.