Burgaudeau et Barguil... une 1ère pour la France du cyclisme !

Deux victoires françaises le même jour, ce n'est pas tous les jours que ça arrive ! Qui plus est lorsque les succès sont des épreuves WorldTour. En remportant respectivement ce vendredi la 6e étape de Paris-Nice et la 5e étape de Tirreno-Adriatico, Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies) et Warren Barguil (Arkéa-Samsic) ont signé une journée historique pour le cyclisme français. Sur Twitter, Le Gruppetto n'a pas manqué de le signaler : "pour la première fois, depuis la création du World Tour en 2005, deux coureurs tricolores se sont imposés le même jour". Une statistique que ne pourra pas reprendre par contre la Fédé de la Lose... !

Mathieu Burguaudeau : "C’est peut-être ce petit grain de folie qui m’a manqué plusieurs fois"

Quelle première ! Il n'avait jamais remporté de succès chez les professionnels, et il vient de lever les bras sur l'une des courses les plus prestigieuses du calendrier. À 23 ans, Mathieu Burgaudeau (Team TotalEnergies) s'est ainsi fait un nom, ce vendredi, à l'occasion de la sixième étape de Paris-Nice. Et de quelle manière ! Le coureur tricolore a placé une attaque dans les dix derniers kilomètres, avant de résister au peloton et surtout aux sprinteurs dans les rues d'Aubagne puisqu'il s'impose d'un rien devant Mads Pedersen (Trek-Segafredo) et Wout Van Aert (Jumbo-Visma). Une victoire qui fera date dans la carrière du jeune coureur tricolore.

"Le vélo ça n’est pas que le physique... "

"Les jambes étaient vraiment bonnes, comme depuis le début de saison, mais le vélo ça n’est pas que le physique : il faut avoir la confiance, être bien dans la tête. C’est peut-être ce petit grain de folie qui m’a manqué plusieurs fois. Aujourd’hui, je me suis dit "tu te lances à cœur perdu, tu ne te retournes pas, tu te fais plaisir’’… et ça a marché", explique le coureur du Team TotalEnergies dans des propos rapportés par l'organisation.

Avant de poursuivre : "Dans un premier temps, il fallait protéger Pierrot. Toute la journée, je me sentais super bien. J’ai l’impression d’aller de mieux en mieux au fil de Paris-Nice, et ça me démangeait, j’avais vraiment envie d’en mettre une dans la dernière bosse. C’est une consécration pour moi, ça faisait longtemps que je tournais autour et je suis allée la chercher avec la manière. J’étais tellement à bloc… Trop de fois j’ai vu des courses à la télé où le mecs se font revoir juste avant la ligne. Je ne voulais surtout pas vivre ça. Je commence peu à peu à réaliser… mais pas encore."