Bram Welten courra très souvent avec Arnaud Démare l'an prochain

Arrivé cette saison au sein de la Groupama-FDJ, Bram Welten a réalisé une première saison solide sous ses nouvelles couleurs. S'il n'a pas levé les bras, contrairement à l'année passée (victoire sur le Tour de Vendée en fin de saison), l'ancien coureur de la Team Arkéa-Samsic a collectionné les places d'honneur, cumulant pas moins de 17 tops 10 en 2022. Deuxième d'une étape des Boucles de la Mayenne en mai dernier, le Néerlandais a souvent eu l'occasion de jouer sa carte personnelle, n'évoluant pas souvent aux côtés d'Arnaud Démare, le sprinteur phare de l'équipe dirigée par Marc Madiot, lors de la première partie de la saison.

"Je ferai mes débuts sur un Grand Tour"

La situation a toutefois changé à partir du mois d'août, Welten intégrant alors beaucoup plus régulièrement le train du Picard, et ce en prévision de la saison 2023, où il aura un rôle très important auprès du triple vainqueur d'étape sur les routes du Tour d'Italie 2022, qui ne pourra plus compter sur Jacopo Guarnieri et Ramon Sinkeldam, qui évolueront sous un autre maillot à partir du 1er janvier. "L'an prochain, sur 90% des courses que je serai amené à disputer, je serai avec Arnaud (Démare) et Miles Scotson", explique le coureur de 25 ans dans les colonnes de WielerFlits. "Je ferai aussi mes débuts sur un Grand Tour. Ça aurait déjà dû être le cas cette année sur le Tour d'Espagne, mais Arnaud n'y est finalement pas allé. J'ai hâte de faire un Grand Tour", conclut Bram Welten.

Madiot : "On ne va pas chercher à les (Guarnieri et Sinkeldam, ndlr) remplacer poste pour poste"

Pour rappel, Marc Madiot avait évoqué le train d'Arnaud Démare pour 2023 dans une interview qu'il avait accordée à Cyclism'Actu au début du mois de novembre. "On ne va pas chercher à les (Guarnieri et Sinkeldam, ndlr) remplacer poste pour poste. Si on regarde bien les courses en ce moment, on s'aperçoit qu'il y a de moins en moins de blocs autour des sprinteurs. Il faut être capable de participer à une course de mouvement avant d'éventuellement finir par un sprint. On va donc essayer de s'adapter aux nouvelles situations du cyclisme d'aujourd'hui [...] En tant qu'équipe, il faut qu'on soit capable de s'adapter aux nouvelles situations et on s'est donc plus tourné vers cette stratégie d'adaptation. La facilité aurait été de rester sur les schémas qu'on avait mais je pense qu'on allait progressivement dans une impasse", expliquait le Mayennais.