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Benjamin Thomas fait coup double, Cosnefroy 2e !

Boucles de la Mayenne
Mis à jour le par Nicolas GAUTHIER
Photo : @CDLM53

Une journée qui a tenu toutes ses promesses sur les Boucles de la Mayenne ! Après 50 derniers kilomètres animés grâce à la triple ascension du Mont des Avaloirs, c'est le Français Benjamin Thomas (Cofidis) qui a remporté en costaud la 2e étape à Pré-en-Pail-Saint-Samson. Il a réglé dans un sprint tout en puissance un groupe de six costauds qui s'était détaché dans la dernière ascension à 6km de la ligne. Benoit Cosnefroy (AG2R Citroën Team), un peu à contre-temps dans le final, échoue à la 2e place, devant Alex Aranburu (Movistar). Julien Simon (TotalEnergies) est quatrième. Avec les bonificatons, Benjamin Thomas en profite pour prendre la tête du classement général, devant Cosnefroy (4") et Aranburu (6") !

Benjamin Thomas avait gagné l'Etoiles de Bessèges en février

 

Un quatuor échappé repris à 50km de l'arrivée, plusieurs attaques mais peloton groupé à 25km

L'échappée du jour est composée de quatre coureurs : Alan Riou (Team Arkéa-Samsic), Gilles De Wilde (Sport Vlaanderen-Baloise), Paul Hennequin (Nice Métropole Côte d'Azur) et Leslie Lührs (Team Lotto-Kern Haus). Ce quatuor parvient à prendre 5 minutes d'avance sur le peloton, puis l'équipe AG2R Citroën Team prend les commandes au sein du peloton et fait réduire considérablement l'avantage des échappés. Ne pouvant pas lutter, ces derniers se font reprendre à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée, et une nouvelle course va donc commencer, avec le Mont des Avaloirs à gravir trois fois dans le final.

A l'approche du premier passage au point culminant du Grand Ouest, plusieurs coureurs tentent de relancer, mais seul le Belge Dimitri Peyskens (Bingoal-Pauwels Sauces-WB) parvient à s'isoler. Il franchit le sommet (40km restant) avec quelques secondes seulement sur un peloton agité mais toujours compact. Plusieurs hommes arrivent finalement à faire la jonction, notamment Alexandre Delettre (Cofidis), Erik Nordsaeter Resell (Uno-X Pro Cycling Team) et Kévin Vauquelin (Team Arkéa-Samsic). Ce groupe de 4 mène de peu au moment du premier passage sur la ligne. A 25km, un regroupement général s'opère, et tout reste donc à faire !

 

Un final animé, un groupe de 6 se détache dans la dernière montée, Benjamin Thomas règle Cosnefroy au sprint !

La deuxième ascension du Mont des Avaloirs fait beaucoup plus de dégâts, notamment le leader et vainqueur de la première étape, Jason Tesson (St-Michel-Auber 93), distancé. Monté à grande vitesse mais sans réelles grandes offensives, un groupe d'une quinzaine de coureurs se détachent, avec notamment Benjamin Thomas (Cofidis), Jake Stewart (Groupama-FDJ), Ivan Garcia Cortina, Alex Aranburu (Movistar) ou encore Mathieu Burgaudeau (TotalEnergies), mais Benoit Cosnefroy (AG2R Citroën Teamn'en fait pas partie ! L'un des favoris du jour est piégé et se retrouve dans un deuxième groupe à 30 secondes, à 15 bornes de l'arrivée. Profitant d'une petite côte, le Normand fait finalement le forcing pour revenir. Il emmène avec lui Alexandre Delettre et Julien Simon (TotalEnergies), le trio parvient à faire la jonction. Ce groupe de 18 coureurs comptent 30 secondes sur le reste du peloton avant le dernier tour.

Mais ça ne coopère pas à l'avant et le peloton se rapproche. Benjamin Thomas, Marco Tizza (Bingoal-Pauwels Sauces-WB) et Alex Aranburu (Movistar Team) en profite pour fausser compagnie aux échappées et prendre de l'avance dans la dernière ascension des Avaloirs. Finn Fisher-Black (UAE Team Emirates) parvient à les rejoindre, alors que Benoit Cosnefroy et Julien Simon attaquent derière ! Une fois le sommet passé, ce duo arrive à rentrer, et on retrouve donc un groupe de six à 5 km de l'arrivée, avec 20" d'avance sur un peloton réduit. Jake Stewart tente de sortir en contre, mais il y a trop d'écart pour opérer la jonction. La victoire se jouera dans un sprint en légère montée, et c'est Benjamin Thomas qui règle les 6 hommes dans son style de pistard tout en puissance ! Il devance Benoit Cosnefroy et Alex Aranburu.

Publié le par Nicolas GAUTHIER

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