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Amaury Capiot : «Extraordinaire de gagner !»

Boucles de la Mayenne
Mis à jour le par Nicola CANDONI
Photo : @ArkéaSamsic

À l'issue d'un final suffoquant, le peloton a fini par revenir sur les échappées dans le dernier kilomètre et s'est disputé la victoire en haut de la bosse de Château-Gontier-sur-Mayenne, sur la troisième étape des Boucles de la Mayenne. C'est ainsi qu'Amaury Capiot a pu décrocher la deuxième victoire de sa saison en alignant Kristoffer Halvorsen (Uno-X) et Juan José Lobato (Euskatel-Euskadi). Au classement général, il n'y a aucun changement majeur, Benjamin Thomas (Cofidis) portera encore le maillot jaune sur la quatrième étape, dimanche. Amaury Capiot et son directeur sportif chez Arkéa-Samsic, Roger Trehin, se sont exprimés après l'arrivée.

Capiot, 2e victoire de l'année après le GP de Marseille

 

Amaury Capiot : "Content de pouvoir faire mon sprint"

"C'était un peu compliqué avec Connor Swift devant et moi qui avais de bonnes jambes à l'arrière", a expliqué le Belge. "On a joué un peu avec Connor pour le classement général et heureusement pour moi, tout le monde a été rattrapé dans le dernier kilomètre. J'ai lancé de loin, à 250 mètres, pour ne pas être bloqué... Et c'était extraordinaire de gagner cette étape ! Sur la première étape, je ne parlerais pas de frustration, mais ce n'était pas un bon sentiment d'avoir de bonnes jambes et de ne pas faire de sprint. Je suis content quand je peux faire mon sprint, mon effort, et ça suffit pour gagner".

 

Roger Trehin : "On était plutôt optimiste"

"On avait décidé d'être offensif dans le final, soit avec Connor Swift comme il l'a fait, soit avec Romain Hardy ou Kévin Ledanois. Si à deux tours de l'arrivée c'était parti pour un sprint, tout pour Amaury Capiot. On savait qu'il était en forme, il l'a prouvé hier sur un parcours qui ne l'avantageait pas spécialement, il était à l'aise. On était assez optimiste avec une arrivée en montée qui lui convient. On l'a fait, on a sauvé les meubles, maintenant on va essayer de faire un rapproché au général mais ça va être compliqué. C'est ce qu'on a tenté avec Swift aujourd'hui, pourquoi pas récidiver demain", s'est de son côté réjoui Roger Trehin.

Publié le par Nicola CANDONI

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