Audrey Cordon-Ragot, après son AVC : «J'ai eu peur de mourir... »

Forfait inattendu lors des derniers Championnats du monde sur route à Wollongong en Australie il y a quasi un mois, Audrey Cordon-Ragot avait expliqué la raison de son absence sur son compte Twitter. Et cette cause avait fait froid dans le dos puisque la double championne de France 2022 (course en ligne et contre-la-montre) avouait avoir été victime d'un accident vasculaire cérébral, le 11 septembre dernier. Comment va aujourd'hui Audrey Cordon-Ragot ? La Française s'est confiée au journal Le Télégramme. "J'ai eu la peur de ma vie, a expliqué la Bretonne et pensionnaire encore de l'équipe Trek-Segafredo avant de probablement rejoindre au 1er janvier la nouvelle équipe féminine de Jérôme Pineau. Je le sais, je suis une miraculée (...) Je dois subir une petite intervention le 20 octobre, j’espère ensuite pouvoir reprendre une vie normale et le sport."

"AVC, c’est le genre de mot que l’on n’aime pas entendre"

Audrey Cordon-Ragot s'est donc confié dans un long entretien vidéo accordé au journal Le Télégramme et son émission Ravito. "Ça s’est passé le 11 septembre, une date que l’on n’oublie pas, raconte Audrey Cordon-Ragot. Ce jour-là, je devais partir pour les championnats du monde en Australie. En me levant le matin, je ne me sentais pas bien (...) J’ai passé la journée aux urgences. Maryline Salvetat, la médecin de la Fédération française de cyclisme, m’a alors demandé de passer une IRM. Celle-ci a révélé un AVC. AVC, c’est le genre de mot que l’on n’aime pas entendre. On pense toujours que cela n’arrive qu’aux autres."

"J'ai déjà Paris-Roubaix en tête !"

Audrey Cordon-Ragot raconte et bien loin d'avoir déposé les armes. Pour preuve ? "Je ne sais pas si j’ai eu le temps d’avoir peur, explique la Bretonne. Ce qui m’importait le plus sur le moment, c’est de savoir si j’allais avoir un futur dans le vélo, de savoir si j’allais pouvoir aller au bout de mon rêve car je veuc terminer sa carrière aux JO de Paris en 2024. Alors oui, bien sûr, j’ai eu peur de mourir (...) Je dois subir une petite intervention le 20 octobre, j’espère ensuite pouvoir reprendre une vie normale et le sport. J’ai déjà Paris-Roubaix en tête. Je vais pouvoir repartir de plus belle."