Attila Valter se défend : «Je ne suis pas un coureur égoïste»

Après les Strade Bianche, il s'était déjà exprimé sur son attitude en course : "Peut-être avons-nous fait quelques erreurs dans la coopération mutuelle, avec Tiesj Benoot. C’est vrai que je m’en veux pour cela." Il est vrai que l'attitude d'Attila Valter (Team Jumbo-Visma / 5e des Strade Bianche) a surpris en roulant sur son coéquipier dans le final pour revenir dans le groupe de chasse. De nouveau interrogé par Eurosport Hongrie, avant la 2e étape de Tirreno-Adriatico, ce mardi, le coureur hongrois s'est défendu et a tenu à clarifier la situation. "J’ai attendu que les autres soient fatigués et quand j’ai vu qu’ils étaient en difficulté, j’ai fait l'effort pour revenir sur le groupe de Tiesj. C’était aussi clairement visible à la télévision", explique-t-il.

"Tiesj Benoot m’a raconté sa vision des choses et je lui ai fait part de la mienne"

"Je n’ai pas vu le geste de la main de Tiesj, mais plus tard, il est devenu clair qu’il avait mal compris la situation. Je n’ai même pas pensé une seconde qu’il pensait que j’avais ramené le groupe, poursuit l'ancien pensionnaire de l'équipe Groupama-FDJ. Bien sûr, je fais des erreurs, mais cela n’aurait pas été une erreur. Cela aurait été égoïste de ma part. Je ne suis pas un coureur égoïste. J’étais même un peu surpris qu’il pense que je ferais quelque chose comme ça. [...] Après les Strade Bianche, il m’a raconté sa vision des choses et je lui ai fait part de la mienne. Les directeurs sportifs ont également partagé leurs réflexions. Nous avons eu une discussion positive sur ce que nous aurions pu faire différemment."