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Anthony Roux, retraité : «J'avais envie de passer à autre chose»

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Mis à jour le par Mayeul TISCHHAUSER
Photo : @GroupamaFDJ

Anthony Roux (35 ans) aura fait toute sa carrière dans la même formation en commençant en 2007 à la Française des Jeux, en connaissant la FDJ en 2011 et maintenant la Groupama-FDJ depuis 2018. Sa dernière course était le Grand Prix Cycliste de Montréal, en septembre dernier. "Je ne le vis pas comme une fin, mais comme une continuité. J’ai maintenant la tête à autre chose. Les courses de vélo, c’est derrière moi. Cela faisait un moment que c’était acté mentalement. La réflexion a été longue et mûrie. Ce n’est pas une décision prise à la va-vite. Depuis que c’était acté, je n’avais qu’une envie : participer à mes dernières courses et passer à autre chose. J’avais fait le tour, je n’arrivais plus à m’investir à fond sur les courses. En terminer, c’était juste une logique pure et simple. Je suis content d’en être là aujourd’hui, mais j’ai toujours envie de faire du sport", explique l'ancien champion de France à sa formation.

Anthony Roux a mis un terme à sa carrière à 35 ans

 

"Je suis fier et content d’avoir fait toutes ces années chez les pros"

"Je ne retiens vraiment pas de négatif, seulement du positif. Le vélo m’a vraiment fait évoluer. J’ai 35 ans, mais j’en ai peut-être 50 dans ma tête. Si je n’avais pas fait de vélo, j’en aurais peut-être 20 aujourd’hui. J’ai appris tellement de choses, pris tellement d’expérience. Le sport de haut-niveau te fait vivre des trucs à part, des choses exceptionnelles. Tu ne peux qu’évoluer dans cet environnement. J’ai tout connu. J’ai gagné de belles courses, qui m’ont fait vivre des sensations de joie et d’émotion extrêmes. Dans mes chutes, j’ai frôlé des choses très inquiétantes et qui auraient pu être plus graves, mais ça a aussi forgé l’homme que je suis. J’ai rencontré plein de personnes au sein et en dehors de l’équipe qui m’ont fait apprendre des choses, sur la vie en général. Sans le vélo, je n’aurais jamais eu tout ça. C’était génial. Je suis fier et content d’avoir fait toutes ces années chez les pros."

 

"C’était quinze années assez pleines... "

"J’ai même commencé avec la Fondation Française des Jeux quand j’étais Espoirs. J’ai toujours eu un pied dans cette équipe, en devenant stagiaire puis en passant professionnel. À chaque fois que l’occasion s’est présentée de partir, j’ai toujours décidé de rester. Quand j’avais besoin que l’équipe soit là pour moi, elle a toujours décidé de me garder. Ça a été une logique. Tu peux toujours te dire "est-ce que j’aurais dû partir, changer d’air ?". J’ai eu cette réflexion, même si je n’en avais pas franchement l’envie car je suis quelqu’un qui a besoin d’assurances, de repères, et c’est aussi pourquoi je suis toujours resté dans l’équipe. Au final, je suis content d’avoir fait quinze ans dans la même boutique avec des gens qui ont été là pour moi et qui m’ont aussi appris beaucoup de choses sur moi et sur la vie en général. C’était quinze années assez pleines."

Publié le par Mayeul TISCHHAUSER

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