Philippe Gilbert : «Gagner l'Amstel, un peu prématuré»

Dimanche, celui qu'on pourrait presque appeler "monsieur Amstel Gold Race" courra pour la dernière fois sur les pentes de Valkenburg. Philippe Gilbert (Lotto-Soudal), quadruple vainqueur de la course néerlandaise (2010, 2011, 2014 et 2017), va prendre sa retraite à la fin de la saison. Mais avant, il reste dimanche donc. De quoi lui laisser une chance d'égaler le record de Jan Raas et ses cinq succès sur l'Amstel. Le Belge de 39 ans a accordé un entretien à la RTBF pour parler de sa connaissance de la course, son parcours, et son amour pour celle-ci.

"J'adorais aller m’entraîner là-bas car c’est vraiment le paradis des cyclistes"

"C’est certain, c’est une des courses qui va me manquer. Elle demande une belle connaissance et expérience du parcours et ça, je l’ai parce que je me suis toujours beaucoup entraîné dans le Limbourg néerlandais. Quand j’habitais en Belgique, j’adorais aller m’entraîner là-bas car c’est vraiment le paradis des cyclistes. Pour toutes ces raisons, cette course me manquera. Mais je crois que gagner dimanche c’est un peu prématuré pour moi. Ma forme revient mais je pense qu’elle sera insuffisante pour gagner une course aussi difficile et convoitée", explique l'ancien champion du monde. 

Philippe Gilbert estime enfin que la difficulté de l'Amstel Gold Race vient de son tracé, compliqué et parfois dur à lire... Ce qu'il tente d'expliquer, sans réussite parfois : "Ce parcours est pour moi sa particularité principale. L'Amstel se déroule sur une zone géographique très restreinte. On passe très souvent aux mêmes endroits, on prend certaines routes à trois ou quatre reprises, parfois même dans des sens différents. C’est toujours très compliqué. Quand je suis à l’entraînement avec des équipiers ou des étrangers, j’essaie de leur expliquer le parcours. Mais j’ai beau essayer de leur expliquer, personne ne me comprend ! (rires)".