Mads Pedersen : «Je n'ai pas d'excuses, je n'avais pas les jambes»
Tour d'ItalieCe mardi avait lieu la 4e étape du Tour d'Italie, au lendemain de la première journée de repos qui a permis aux coureurs de quitter l'Albanie et de rejoindre l'Italie. Au terme d'une étape assez calme, c'est à la surprise générale le Néerlandais Casper van Uden (Team Picnic PostNL) qui s'est imposé, devant ses compatriotes Olav Kooij (Visma | Lease a Bike) et Maikel Zijlaard (Tudor Pro Cycling Team). Le maillot rose Mads Pedersen (Lidl-Trek) a, lui, terminé au pied du podium et n'a pas réussi à faire la passe de trois, après ses deux victoires en deux sprints massifs au début du Giro. Il conserve néanmoins son maillot rose, toujours avec 7 secondes d'avance sur Primož Roglič (Red Bull-BORA-hansgrohe).
La réaction de Mads Pedersen après sa 4e place
"Les chutes... ça a détruit notre train"
Après l'arrivée, le Danois est revenu d'abord sur les chutes dans lesquels lui et son équipe ont été impliqué : "Heureusement, je ne suis pas tombé lors d’aucune des deux. Les deux fois, j’étais arrêté, mais je ne suis pas allé au sol. La première fois, ce n’était pas très grave, on est revenus facilement car c’était tôt dans la journée. La deuxième a été un peu plus compliquée. C’est un peu frustrant de perdre Søren (Kragh Andersen) dans une chute comme ça, et ensuite de devoir utiliser Daan (Hoole) pour revenir... ça a détruit notre train. Mais bon, on a bien limité les dégâts et on prend quand même des points aujourd’hui, donc ça va".
Il poursuit sur le final de l'étape : "Au final, j’ai dû finir un peu seul, et Bachik aussi avait déjà beaucoup donné. Ce n’était pas une situation idéale pour nous, mais ça fait partie du cyclisme. C'est clair que j’ai dû cramer quelques cartouches pour remonter à l’avant. À deux kilomètres de l’arrivée, j’étais encore en 40e ou 50e position. Mais je savais qu’il fallait faire un effort, puis souffler un peu entre 1200 et 800 mètres. Après ça, je n’ai juste pas eu le meilleur sprint aujourd’hui. Mais il n'y a pas d'excuses, j’avais la place, mais pas les jambes. C’est comme ça. Parfois, on les a, parfois non. Et sur une étape facile comme celle-là, avec un sprint sur des jambes fraîches, ce n’est pas ce que je préfère", conclut-il.
Publié le par Noah VIGNAUD