+
A LA UNE

Alan Hatherly et son nouveau défi : «Le VTT, c'est mon ADN mais...»

Route
Mis à jour le par Jules STEPHO
Photo : Sirotti

Fraîchement médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Paris et vainqueur de la Coupe du monde de VTT, Alan Hatherly vit une transition décisive. Le Sud-Africain, désormais coureur de la Team Jayco AlUla, découvre la route sans renier ses racines de vététiste. Entre apprentissage, ambitions olympiques et envie de progresser, il s'est confié à nos confrères de ESTMB. Il raconte comment il veut conjuguer deux mondes sans en abandonner aucun. L’objectif reste clair : décrocher l’or aux Jeux de Los Angeles 2028, tout en gardant les pieds sur la terre du VTT.

Alan Hatherly, champion du monde à Crans-Montana

 

"Je suis avant tout fier du chemin déjà parcouru"

À 29 ans, Alan Hatherly vit une période charnière. Après avoir tout gagné ou presque en VTT, le Sud-Africain a choisi de se lancer un nouveau défi, la route. "Sentir que j’étais arrivé à un point où j’avais besoin d’apprendre et de progresser autrement", explique-t-il. Recruté par Jayco AlUla, il a rapidement trouvé sa place dans le peloton, même s’il reconnaît encore devoir s’adapter à une discipline très différente. "Sur route, tout repose sur la résistance à la fatigue. Il faut être capable de donner son maximum même épuisé. C’est un apprentissage total." Malgré les différences, Hatherly dit avoir "pris énormément de plaisir" à découvrir ce nouveau monde et se dit "fier du chemin parcouru".

 

"J'ai compris que la transition du VTT à la route peut être rapide"

S’il découvre la route avec enthousiasme, Alan Hatherly n’entend pas renoncer à ce qui a forgé son identité. "Je reviendrai défendre mon titre mondial pour la troisième fois", affirme-t-il sans hésitation. Le Sud-Africain, qui avoue préférer "les courses longues, dures, avec de vraies montées", assure que le VTT restera toujours présent dans sa carrière. "Même si je gagne l’or olympique, je ne quitterai jamais le VTT. C’est ce qui m’a construit, c’est dans mon ADN." L’adaptation à la route ne l’empêche pas d’entretenir sa puissance et son explosivité caractéristiques du XCO (Cross-Country Olympique). "J’ai compris qu’on pouvait passer de la route au VTT rapidement et efficacement", confie-t-il. Hatherly veut désormais concilier les deux univers, en jonglant avec les calendriers . "Peut-être que je ferai un peu moins de manches de Coupe du monde, mais j’essaierai toujours d’en faire quelques-unes et le Mondial, chaque année." Un équilibre fragile, mais assumé : "Il faut être courageux, s’engager à fond sur la route quand c’est le moment, puis revenir au VTT avec la même intensité."

Publié le par Jules STEPHO

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

ROUTE

Essor du cyclisme africain... Érythrée, Rwanda, Cameroun au classement UCI

ROUTE

Deceuninck ne sera plus sponsor-titre des équipes Alpecin et Fenix

 

A la Une