+
A LA UNE

Lavreysen : «Remporter 4 titres sur ces Mondiaux...»

Championnats du Monde
Mis à jour le par Christophe MONGAY
Photo : @UCI Track

Harrie Lavreysen rentre encore un peu plus dans l'histoire des Empereurs des vélodromes. 20 titres Mondiaux dont 4 à Santiago, une performance inédite, 5 titres Olympiques et moultes titres Européens. Lavreysen ne connait pas la pression, seulement les records. Ils jalônent la carrière du prodige Hollandais de 28 ans, qui ne semble avoir pour seule limite la stratosphère. Ce dernier raconte sa semaine à nos confrères de NOS.

Steven Henry, entraîneur de l'équipe de France d'endurance

 

Un hégémonie Chilienne 

Les Mondiaux de Santiago sont ceux de Harrie Lavreysen, 3 titres individuels : le keirin, le kilomètre et le sprint et un titre collectif : la vitesse par équipes. Une telle performance n'avait jamais été réalisée, et ce projet ambitieux demeurait dans son esprit depuis quelque temps déjà : "Remporter 4 titres sur les mêmes Mondiaux, c'était un rêve et un objectif depuis l'an passé déjà. Cette année, j'ai préféré le garder moi, compte tenu de ma saison et mon échec à le réaliser l'an passé." La discrétion lui a porté chance semble-t-il. Le premier gros objectif de ses mondiaux était le keirin, course sur laquelle il n'a pas toujours eu les résultats escomptés : "Après notre victoire en vitesse par équipes, le titre sur le keirin était essentiel parce que je voulais montrer que j'étais le meilleur." Les deux sacres obtenus, et celui du kilomètre samedi, son ultime travail d'Hercule restait le sprint individuel, dimanche, opposé à l'étoile montante Matthew Richardson : "Le kilomètres et les qualifs du sprint m'ont donné beaucoup de confiance. Les jambes répondaient très bien et affronter Matthew m'enthousiasme grandement." Le Saint Graal synonyme d'apothéose arriva : "Malgré un programme très dense, je me suis préparé au mieux, et j'ai exécuté mon plan comme prévu." 

La machine à gagner Hollandaise conclut son interview en évoquant sa rivalité avec le prodige Britanique : "Notre rivalité est une immense source de motivation au quotidien. Savoir qu'il a battu mon record sur 200m me pousse à me transcender. Je ne vous cache pas qu'être le meilleur du monde est un plaisir inégalable." Son entraineur national Hugo Haak est du même avis, leur rivalité "pousse Harrie à s'entraîner plus dur quotidiennement."

Publié le par Christophe MONGAY

Vous avez aimé cet article, partagez le ! 

A LIRE AUSSI

CHAMPIONNATS DU MONDE

C'est réel... les Émirats construisent bien une montagne

CHAMPIONNATS DU MONDE

Elia Viviani : "Il est temps de profiter après 16 années"

 

A la Une